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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 16:30

Alors que partout il n’est question que des « abus » réalisés, en fRance, contre les aides sociales, il est des chiffres qui, étrangement, restent discrètement tus par nos méRdias…

Fraudeurs

Ainsi, qui, aujourd’hui, ne sait pas que le montant des abus aux aides sociales atteint le chiffre de 101 millions d’euros ? Ce chiffre est suffisamment rabâché, servit à toutes les soupes pour justifier les contrôles et diverses répressions qui ont lieu contre l’assisté qui, forcément, devient rapidement suspect.

 

Et pourtant, parallèlement, peu sont ceux à reprendre les chiffres fournis par le TRACFIN (l’organisme de contrôle et de lutte contre les blanchiments et fraudes fiscales du gouvernement). Chargé de contrôler les entreprises et leurs dirigeants, cet organisme étudie, chaque année depuis 1990, date de sa création, plusieurs dizaines de milliers de dossiers suspects d’entreprises et de dirigeants, la plupart du temps dénoncés (77 % des cas étudiés par le TRACFIN le sont suite à dénonciation), sur qui pèsent des soupçons de corruption, de blanchiment ou de détournement de fonds.

 

Cette année, 38 000 études ont, ainsi, donné lieu à 1200 dépôt de dossier auprès du procureur de la république, pour un détournement de charges dues à l’état français et détourné estimé, au total, à 1,2 milliards d’euros ! Et ce chiffre est en augmentation de 33 % par rapport à l’année précédente ! Le TRACFIN n’a pu que le constater, abus de biens sociaux, fraude fiscale, de faux et usage de faux et d’escroquerie constatés ont augmenté.

 

« Cette tendance met, entre autres, en lumière la croissance de l’usage de moyens frauduleux par certaines entreprises et leurs gérants »

 

Vous me direz : « Mais puisque le TRACFIN travaille principalement sur dénonciation, qui donc lui donne ces informations, qui est le délateur ? »

 

Simple ! Il s’agit, plus de 3 fois sur 4, de la banque dans laquelle l’entreprise a ses comptes !

 

Autant dire que si les banques dénoncent à tour de bras, c’est rarement pour accuser les plus grosses entreprises, ou eux-même, puisque l’on peut constater que la plupart (si ce n’est tous) des dossiers traités par le TRACFIN concernent, en fait, des PME et des artisans !

 

Et encore convient-il d’ajouter que si seulement 1200 des 38 000 dossiers traités donnent lieu à des procédures, la totalité des 38 000 dossiers traités présentent des agissements considérés comme « étranges », l’illégalité des 36 800 dossiers qui ne donnent pas lieu à des poursuites n’est juste pas démontrable… Il faut croire que ces 36 800 entreprises et entrepreneurs ont de meilleurs conseils que les 1200 autres !

 

Les plus gros, eux, échappent aussi à la traque, du fait, déjà, de la non dénonciation, mais aussi de larges conseils qui permettent à des TOTAL ou des BERNARD ARNAULT d’être non imposables… Quand aux banques, tout va bien, merci ! Non seulement elles refusent encore de dénoncer leurs propres magouilles, mais elles aussi sont bien conseillées et échappent largement aux charges et impôts !

 

Reste un chiffre : le manque à gagner concernant les charges sociales non perçues du fait de ces magouilles qui se monte à 1,2 milliards d’euros, officiellement !

 

On voit que la « fraude sociale » ne correspond, en fait, même pas à 10 % de la fraude effectuée par ces PME, mais c’est pourtant bel et bien cet échantillon de fraude, ne touchant, bien entendu, pas le patronat, qui vous est montré !

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