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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 09:39
la flicaille anti-émeute au 127 bis hier après-midi   Boîte de réception
     
"chezhenry@no-log.org"       
Hey,

Apparemment, la police anti-émeute a été appelée à la rescousse pour
calmer la tension plus que palpable et étouffer la révolte de plusieurs
détenu-e-s à l'intérieur du centre fermé 127 bis (Steenokerzeel, où des
détenu-e-s se sont mis en grève de la faim afin d'être libéré-e-s)

De ce que nous en savons (grâce à un coup de fil de l'intérieur répercuté
par un groupe de soutien): " dimanche après-midi, la police antiémeute est
là en nombre et sépare avec violence les hommes des femmes et enfants
(cris de femmes et pleurs d’enfants au tel)
 Dans la soirée nouveau coup de téléphone : la police a emmené 5
personnes, menottées. Les enfants sont traumatisés. Les grévistes
confirment qu’ils continuent leur grève de la faim."


Tout comme les détenu-e-s du centre l'ont compris, ce type de répression
ne doit pas nous faire fléchir. Que du contraire il doit nous montrer que
nous pouvons être gênants pour l'ordre établi.

Il est dès lors plus que jamais important de démontrer sa solidarité avec
les détenus qui ont décidé de lutter.

UN APPEL A UN NOUVEAU RASSEMBLEMENT EST LANCE POUR CE DIMANCHE 16 MARS ,
12h DEVANT LE 127 Bis
pour continuer à soutenir les sans papiers détenus dans les centres fermés
et réclamer la fermeture de tous les centres fermés.

le centre fermé 127bis ->  300, Tervuursesteenweg - 1820 Steenokkerzeel
(train gare du Nord vers leuven 11 :47- arrêt Nossegem)


Nous vous faisons encore passer des parties d'un mail envoyé par le
collectif des Sans-Papiers en Lutte qui nous donne un retour sur le
rassemblement de dimanche matin.


"Nous étions une dizaine à avoir répondu à l’appel pour aller soutenir les
sans papiers au centre fermé 127bis.
 Dès notre arrivée devant l’aile des familles, pas besoin de nous
annoncer, c’est comme si les détenus nous attendaient. A peine nous les
avions salué qu’ils ont commencé à hurler, déchaînant, par les cris et
leurs coups sur les plexiglass, leur rage face à l’enfermement et à la
répression qu’ils subissent.
Ils réclament leur libération, en brandissant un calicot « Grève de la
faim » et nous annoncent qu’une centaine d’entre eux ont arrêté de manger
depuis une dizaine de jours. Face à l’impossibilité d’entamer un
quelconque dialogue dans pareille tension, nous nous faisons alors l’écho
de leurs cris et notamment de ceux des enfants ; « Libérer, libérer ! ».
 Les prisonniers eux, ont protesté contre les contrôles d’identité que
nous imposaient la police, en scandant aux policiers « Chiens de garde,
allez-vous en ! »


Pouvu que ça dure!

Henry *Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend...*

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