Avec cependant la prouesse inégalée et partagée d'un seul contenu théorique résumé à "Mubarak dégage" , -Ante: Ben Ali, Dégage,HassanII, Dégage, Bouteflika, Dégage, Sarko, Dégage,MAM,Dégage, and son on...qui les contiendrait tous, est-il hâtivement supposé. Ainsi donc que tous les autres résumés non moins célèbres ornant les murs de Paris à l'époque festive de Mai 68:
-" Ne travaillez Jamais!", "Vivre sans temps morts, jouir sans entraves!", "Peut-on réfléchir librement à l'ombre d'une chapelle?", A bas la société spectaculaire et marchande!", "Coure, coure camarade, le vieux-monde est derrière toi!"...Et caetera.
De Tunis à Athènes, de Alger à Casablanca, de Amann au Caire, "Dégage" ferait alors office de totalité sans qu'il ne semble même urgent pour qui que ce soit de s'interroger plus avant sur la longévité de ce résumé excluant déjà tout autres développements critiques, tout autre projet qui ne serait pas imposé par une clique à claques autorisée ou une autre embusquée attendant son heure pour un "grand retour à la normale" paré des atours clinquants de la liberté et de la "démocratie"...ou même des "incorruptibles de la foi".
Sans doute une "conscience révolutionnaire" artificiellement ramenée ou maintenue ainsi à un seul slogan n'augurerait rien de très bon à cause de ce que cela lui ôterait principalement de pouvoir chercher et exprimer sur le fond une critique plus radicale encore que celle qui ,pourtant présente ,est en filigranes nécessairement au delà au delà d'un seul mot de ralliement, du seul qui lui soit laissé et reconnu par les média comme par les démocrates se réservant d'ajouter, le moment venu, leurs propres mots à eux à l'excusion de tus les autres passés ou à venir, , leurs propres programmes et leur propre "contenu" qui interdiront tous les autres définitivement occultés, précipités dans l'oubli, avec leurs éternelles méthodes de phagocitation.
Certes, la "révolution " de Mai 68 ne s'est pas directement heurtée à une répression aussi méthodiquement meurtrière que celle frappant sauvagement les insurrections Tunisienne, Algérienne et Égyptienne ou encore les émeutes en Côte d'Iv'.
Officiellement il n'y eut même "aucun mort" en 68"...
Bien sûr on se demande encore où seraient passés les lycéens,étudiants ouvriers portés "officiellement disparus" de Mars à Juin 68, dont nous sommes toujours sans nouvelle en 2011. II n'y aurait donc, nous objectera t-on de communauté entre cette révolution-ci et celle-là.
A voir: Qu'elle trouve ses propres mots et nous verrons bien.
La contre-révolution gaulliste/poujadiste spectaculairement embrayée sur les champs élysées tonna comme un avertissement et il était difficile d'en ignorer la menace armée aux mains des barbouzes qu'elle abritait -comme au Caire aujourd'hui- et ce qui pourrait s'ensuivre à brève échéance.Inéluctablement après le retour de l'homme de MASSU.
Concernant le Caire et ce qui arrive au média pris à partie par les barbouzes de moubarak mais aussi par une foule en colère, nous ne pouvons guère qu'élever contre ce type de propos une alerte contre la "maspérisation", la falsification en usage dans le "falsifier vrai".
Nous ne sommes pour le moment pas en mesure de citer une seule source "journalistique" d'à peu près seulement fiable couvrant les évènements en cours...Est-ce assez dire?
Steph.K
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http://nosotros.incontrolados.
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