Champion des échecs, le jeu évidemment, Gary Kasparov fait une partie pour mettre en échec le roi Poutine, ceci en voulant sauver ses reines Pussy Riots qui sont sorties de l’échiquier pour avoir «blasphémé» dans la cathédrale moscovite peu orthodoxe et envoyées au goulag!
Les blancs matent en 7 coups!
-(Dites un peu...Elle n'est pas truquée la partie, là?)-
Alors que le stratège pro Pussy Riots se rend vers des journalistes pour donner son avis, il est interpellé par des policiers-fous arrivés en diagonale et qui le frappent.
Jusqu'à présent Garry n'avait mordu personne....
C’en est trop pour ce fin stratège qui soi-disant exaspéré aurait mordu un des malabars qui se blesse au moment de le frapper.
Or, agresser un policier (même russe) peut coûter cher, très cher, y compris en roubles! 5’000 euros ou 5 ans de camp disciplinaire.Juste pour commencer....
Un bon moyen de museler Garry qui n'y coupera pas.Gare, gare Garry Cooper....
Et le gouvernement russe de monter un scénario idiot qu’il va aussi tweeter.
Sacré Tweet, va!
Et donc, le vice-Premier ministre, Dmitri Ragot-zine, d’user du réseau social pour y écrire: «Kasparov a mordu un policier. C’est pas gentil du tout et j’ai demandé au ministre de l’intérieur, qui est aussi infirmier, de donner à la victime (le policier) un vaccin contre la rage»
Puis, on passe à la presse en donnant la voix à Anton Tsvelkov, AFP, dirigeant de l’association «Officiers de Russie», qui sera le témoin indirect de la scène (Sic!):
«Je n’ai pas assisté personnellement, moi-même, à la scène. Mais une de mes assistantes qui fusse à l’extérieur a entendu qu’un journaliste a dit que «Kasparov a mordu un policier!» Cette chère assistante qui a tout entendu et qui a retrouvé le policier mordu a pu constater qu’effectivement, ce dernier était blessé.
Moi, Anton Tsvelkov, AFP, dirigeant de l’association «Officiers de Russie», suis donc prêt à témoigner devant un tribunal, mon témoignage valant plus que tout autre!»
Alors bon, on a bien mal vu la scène à la téloche et on a entendu Kasparov qui dit que ce n’est pas lui qui a mordu. Mais le vice-Premier ministre Ragot-zine persiste et signe.
Il se fie à un journaliste qui a dit que Kasparov a mordu, propos entendus par une assistante qui en a référé à son supérieur qui est prêt à témoigner…