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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 16:20

 

Ce soir  5 février 2015 18h30, Place du Palais Royal :


Rassemblement unitaire en soutien au peuple Grec après le coup de force de la BCE

La BCE a décidé d'asphyxier le peuple grec en coupant la possibilité pour les banques grecques de se refinancer auprès de la BCE. Il s'agit de forcer le gouvernement grec à capituler et à passer sous les fourches caudines de l'austérité. C'est le droit du peuple grec, et plus globalement de tous les peuples d'Europe, à choisir son destin qui est en jeu. (Premiers signataires : Attac, FdG...)

Le coup de force inadmissible et irresponsable de la BCE contre la Grèce
Communiqué d'Attac France du 5 février
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mercredi 4 février qu’elle arrêtait les opérations normales de refinancement des banques grecques. Pour retirer des liquidités auprès de la BCE, les banques ne pourront plus donner comme garantie des obligations d’État grecs. Les banques grecques se voient retirer leur principale source de financement à la BCE.
Attac condamne fermement cette décision de la BCE.
Cette décision est inacceptable car la BCE a outrepassé son mandat. Celle-ci a suspendu le financement des banques grecques sur la simple « présomption » (selon son communiqué) qu’aucun accord ne pourrait être trouvé avec le nouveau gouvernement grec concernant la restructuration de la dette. Comment la BCE, institution qui n’a aucune légitimité démocratique, peut-elle prendre une décision aussi politique alors que les négociations ne font que commencer ?

La BCE aux Grecs : mourir de faim ou mourir étouffé ?

Jean-Marie Harribey
 
La Banque centrale européenne a confirmé hier soir les sérieux doutes que l’on pouvait avoir sur la réalité du changement de sa politique annoncé le 22 janvier dernier, doutes que j’avais exprimés dans le texte précédent sur ce blog. L’illusion d’un virage n’a duré que deux semaines. Anti-démocratique, elle était, anti-démocratique, elle reste. Elle considère que le changement de gouvernement en Grèce, décidé par le peuple grec, est nul et non avenu. Elle a réaffirmé que, au-dessus de la démocratie, il y a elle-même et le dogme néolibéral : l’austérité est intangible. Quel est le fond politique et théorique de ce coup de force, de ce coup d’État contre un État ?
 
 

Syriza: «Un grain de sable dans l’engrenage»
Eric Toussaint • Spécialiste des dettes publiques, l’ancien conseiller économique de gouvernements progressistes sud-américains analyse pour «Le Courrier» les débuts de Syriza à la tête de l’Etat grec.
Eric Toussaint a les traits tirés par une semaine éprouvante. L’esprit demeure pourtant clair et l’enthousiasme intact: la victoire de Syriza aux législatives grecques a ouvert une de ces parenthèses où l’Histoire s’accélère et s’écrit soudain sous nos yeux. Politologue rompu aux questions économiques, le fondateur et porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) est un observateur-clé de la bataille qui s’est engagée entre la Grèce et ses créanciers, principalement les Etats du Nord de l’Europe. En atteste l’intérêt soulevé par ses interventions samedi, à Genève, lors de la Journée de réflexion sur l’économie, organisée par Le Courrier Ancien conseiller des gouvernements équatorien, vénézuélien et du président paraguayen, le Belge a également été approché par Syriza. En attendant une éventuelle implication, Eric Toussaint ne met pas la langue dans sa poche et observe l’expérience grecque avec un œil bienveillant mais critique.
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