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Dans ce monde où la vie ne vaut pas tripette du moment que l’on ne sen soucie pas.
Dans un monde où toutes les formes de la contestation se trouvent colonisées à une vitesse foudroyante par les représentations superposées des grandes pensées pétrifiées, il est aisé d’employer à l’ insu des acteurs de la critique qui se cherche et pour placer dans leurs propres bouches le discours de l’aliénation dominante un tout petit peu recyclé dans la contestation chosifiée devenue une succession ininterrompue de « mots valises » destinés à neutraliser tout contenu subversif en le banalisant comme un moment du spectacle des contresens ininterrompus ….Les moyens et les buts pour contester ce monde dans sa totalité seront devenus le monde lui-même au point de se substituer à lui. La vie elle-même aura disparu dans cette confusion laissant la place à une idée de la pensée critique. La vie n'y sera plus d'aucune espèce d'importance. Elle sera remplacée par "la lutte représentée".
La réification est habile et se diversifie beaucoup au point de générer elle-même des "éléments nouveaux" qui permettront d'orienter à volonté les interprétations de l'affaire...... Dans tous les cas il importera aux falsificateurs et aux tenants de la fausse conscience de rendre l'essentiel méconnaissable et vide de sens. Une vieille pratique dans laquelle les staliniens et les néo-staliniens ont toujours excellé.
Ainsi l’une des trois condamnée aura été « libérée » sans qu’il soit vraiment explicité comment et pourquoi…
C’est dans la policière perspective de « la division » que résidera sans doute la réponse cachée à toutes les questions qui pourraient être posées à ce propos.
Ainsi s’écrie alors l’une des Pussy suspendue à son filin de Rappel….Comme si ce n’était pas le désir de vivre lui-même qui se trouvait indissociablement associé à toutes les révoltes, à toutes les insubordinations, à toute volonté de révolutionner l’existence…Le monde, ce monde lui-même ceci dans sa totalité-même.
Steph
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