Les déraisonnements de l'Ocséna : Le loyer de Bolufer
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Les déraisonnements de l'Ocséna : Le loyer de Bolufer
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Ils ont neutralisé le conducteur d'une fourgonnette
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nosotros incontrolados |
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Riton nous lache la grappe à temps. A 90 piges, le rare blackos national se retire avant le coïtus interruptus de notre exception culturelle revisitée...Même si les derniers tubes ne nous faisaient pas vraiment bander, on te dit quand même: Ciao, l'artiste, même si nous préférons toujours une bonne biere, avant la mise en bierre, aux adieux... Salut, profite bien de ton vivant des néctars à déguster! les amis du négatif pour toi en profitent et trinquent un bon coup: "Le travail, c'est la santé; rien faire c'est la conserver..." Merci d'avoir eu l'originalité en riant de nous quitter vivant! Cochon qui s'en dédit! |
Riton nous lache la grappe à temps. A 90 piges, le rare blackos/jazz/bossa/blues hexagonal se retire avant le "coïtus interruptus" de notre exception culturelle revisitée... Même si tes derniers tubes ne nous faisaient pas vraiment bander, on te dit quand même: Ciao, l'artiste! De même nous préférons toujours une bonne biere, avant la mise en bierre, aux adieux... D'aucuns, romantistes et marchand auraient voulu te voir "tomber" en scène...Ils en seront pour leurs "carbo-glace" de circonstance: henry, tu te tires debout...Chapeau Blanc! Salut, profite bien de ton vivant de tous les néctars à déguster! les amis du négatif trinquent un bon coup: "Le travail, c'est la santé; rien faire c'est la conserver..." Merci de nous quitter vivant! -- nosotros.incontrolados/les amis du négatif à l'oeuvre. http://nosotros.incontrolados |
Milicien du Groupe International de la Colonne Durruti
Ce manuscrit fut rédigé en français par Antoine/Bruno entre 1974 et 1976. A partir de celui-ci, nous avons publié le 1er mars 2006 notre ouvrage intitulé "Les Fils de la Nuit" en coédition avec l’Insomniaque, enrichi de nombreux documents inédits et réédité en juillet 2006. La version traduite en castillan à partir du seul manuscrit est parue en décembre 2004 en Espagne. L’édition italienne est parue quant à elle en juin 2007.
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Nous avons également réalisé un feuilleton radiophonique en 20 épisodes dont vous trouverez ici des extraits sonores. Vous pouvez le commander à notre adresse en utilisant le bon de commande à imprimer.
Le prix demandé aux collectifs (associations, radios, bibliothèques, centres de documentation, etc.) est de 150 euros. Il est indicatif et discutable selon les moyens des diffuseurs. Il ne doit pas être un frein à la diffusion, même s’il est raisonnable au regard de ce qui se pratique dans ce genre de production.
Pour les individuels, le tarif est libre. Vous pouvez verser la somme de votre choix en tenant compte du prix minimum de 5€ pour 1 CD MP3 contenant les 20 épisodes. Lisible sur ordinateur ou sur lecteur DVD de salon.
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Paris Les couacs du Vélib' À chaque station, il en reste quelques-uns, mais ils sont hors d'usage. Après avoir suscité l'engouement des Parisiens, les Vélib' vont-ils finir par provoquer leur énervement ? Pendant la grève, où les vélos ont été utilisés deux fois plus qu'à l'accoutumée, le nombre de ceux dégradés aurait même bondi pour atteindre le tiers du parc, d'après Le Parisien. Selon d'autres sources, le taux moyen de vélos inutilisables avoisinerait 15 %, en cumulant vols et engins cassés. "Nous ne disposons pas encore de chiffres précis", se défend un membre du cabinet de Denis Baupin, adjoint Verts au maire de Paris, tout en reconnaissant une défaillance chronique, "désormais réparée", des chaînes des premiers Vélib'. "Dans les prochains mois, si le service fourni par JCDecaux n'est pas satisfaisant sur le plan de la disponibilité des vélos, poursuit le conseiller, nous aurons la possibilité de décider de pénalités financières." Ces dernières pourront intervenir à partir du mois de janvier. On avait bien vu qu'avec les sanisettes, Decaux, c'était déjà la merde. OCSENA-ZAZ | |
Avertissement :
Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière d'écrire légèrement décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans l'analyse politique.
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Le morceau émergé de l'iceberg universitaire tel qu'il apparaît dans la présente actualité nous dit-il bien toute l'ampleur, tout le sens des choses cachées, en bien ou en mal, sous la ligne de flottaison ?
Le mouvement contre la loi LRU ou loi Pécresse, est-il à tous, est-il à lui même, est-il en soi, à cette heure, parfaitement intelligible cinq sur cinq jusqu'au bout dans ses implications possibles ?
Un gros morceau du défrichage a sans doute été fait, et entendu, sur le sujet depuis deux mois, on sait parfaitement de quoi se nourrit le front du refus, il reste peut-être, nous semble-t-il, à produire une contribution plus nette et claire sur ce que pourrait être en définitive l'université et sa mission, si on ne l'a pas enterrée déjà, ou immobilisée pour de bon dans un fauteuil d'infirme. A quoi doit servir l'université ? Quelles sont ses fins ? voilà la question encore défaillante.
Mais d'abord : là, pourquoi cette loi LRU, soudaine, impromptue, sur l'université et pourquoi toute la révolte contre elle ?
Un article de Luc Cédelle dans le Monde (Cf. 21 nov.) ouvrait, si l'on peut dire compte tenu de la date de l'article, l'affaire de la manière suivante :
"Adoptée en août dans un relatif consensus, la loi Pécresse sur l'autonomie des universités suscite depuis la fin du mois d'octobre un vent de contestation qui n'a cessé de se renforcer.
Dans les assemblées générales, le message-clé, qui mobilise les étudiants est le suivant : cette loi organise la privatisation de l'université. Messages associés : son application mène à l'augmentation des droits d'inscription, à l'instauration de la sélection à l'entrée de l'université et à la suppression des filières non rentables."
"C'est faux !" rien de tel n'est écrit, observait en gros Luc Cédelle, lequel était bien sûr d'humeur à la fois formelle et espiègle ce jour-là.
De fait, la loi n'annonçait pas, elle s'en gardait, de turpitudes explicites pour l'avenir : en même temps, personne ne pouvait faire semblant d'ignorer l'air du temps, la ligne de pente qui mène vers l'indispensable fric
Car il est peu de dire que medias, politiques, et universitaires "branchés" poussent à des idées friquantes, "modernistes", libérales et nord-américaines : Fundraising, mécènat, chaires privées à la charge des entreprises, contrats de recherche, fric fric fric, blabla blabla, on connaît.
Ces idées n'ont dans l'immédiat, prudemment, principe de précaution, pas emballé les étudiants, lesquels savent que pour les cuistres compétents la martingale de la pensées futée tient en trois trucs infaillibles capables même de soigner les rhumatismes : excellence, sélection, pognon, par lesquels même des canassons deviendraient des purs sang.
Excellence, sélection, pognon. Braves gens étudiants, quels canassons voulez vous être ? : Plus exactement ça vise à quoi, l'université ? Les fins présupposables, hiérarchisées, contradictoires, enchevétrées de l'université
L'excellence est sans doute l'idée la plus radieuse qui nous soit débarquée dans le monde présent, avant on n'y avait pas forcément songé, excepté bien sûr pour les chirurgiens, les garde-barrière et les aiguilleurs du ciel. Car regardez bien, "excellent", ce n'est pas seulement bon, c'est bon de bon, très bon de très bon. Tu n'as pas aujourd'hui, un maître de conf. ordinaire, qui ne veuille te faire dans le super. C'est le maître-mot, c'est la magie du mot, c'est Noël toute l'année. Le géographe veut produire des géographes excellents (ce qui peut faire rigoler), le matheux des matheux d'excellence (ce qui peut faire parfois pleurer). Normalement dans la vie, il faut bien sûr fuir les produits mauvais, produire des produits bons, mais on pourrait imaginer que les faire excellent c'est de l'excès et de la déperdition, dans beaucoup de cas du gaspillage. Bof !
L'autre truc est le couple sélection-pognon. La pensée supérieure de l'enseignement supérieur a découvert au XXe siècle après énormément de réflexion que sélectionner, puis sélectionner de sélectionner, puis mettre plein de pognon donne un résultat sélectif de très bonne qualité. Un cheval super-sélectionné en effet court plus vite qu'un cheval moins sélectionné.
Sur ce principe, la France républicaine, égalitaire, a imaginé l'Ecole normale supérieure, Polytechnique, voire plus tard Sciences po pour ceux qui ne savent ni les maths ni les lettres. Un président de la France faillit même faire passer la création d'un Institut machin coiffant notre beau pays où n'auraient pu entrer que les polytechniciens et énarques, et même une section spéciale où n'auraient pu aller que les majors des promotions de chaque. Tu vois donc si c'était hautement sérieux. On ne sait pas pourquoi, devant ça, la France a in extremis reculé.
Le système sélection-pognon a été mis en place pour déborder les galeux, les sans-grades, les médiocres non sélectionnés a priori de l'université. on a donc construit méthodiquement un double système aristo-oripeaux. Tout était parfait il y avait plein de d'écoles grandes, mais petites de taille et de grand talent, et plein d'universités extensives de grande surface et de petit rendement.
La grande question à laquelle personne n'a répondu à ce jour, c'est pourquoi soudainement le gouvernement a envisagé de regénéré une université française qui deviendrait dès lors excellente dans un monde où il n'y a pas de boulot pour les géographes, ni pour tous les matheux, ni même pour les chimistes et physiciens excepté certains, qui comme vous le savez sans doute, peuvent faire encore carrière dans le démarchage des roulements à billes.
On comprend quand même que les étudiants soient restés perplexes pour quelque temps devant la nouvelle proposition. Où est l'arnaque ? se sont-ils dit.
Ah mais je vois qu'il n'a pas été répondu à la question : A quoi sert ou doit servir l'université ?
C'est important d'y répondre mais en fait cette fois on va faire vite. On reprendra en une autre occasion.
1° Réponse classique. L'université est globalement le conservatoire de certains très remarquables savoirs et le lieu de leur continuation ou expansion. Corollaire : elle a pour beaucoup en ce sens une logique disciplinaire, à tant faire d'être excellent pour rien, là ce n'est pas idiot (ça correspond, pour ceux qui l'ont lu, à cette déclaration de la dame présidente d'Harvard, qui a beaucoup circulé (la déclaration))
2° L'université est le lieu où l'on apprend un métier. Ca peut se dire, pour certains de ces métiers. En réalité on n'a pas assez réfléchi au fait que l'université t'apprend en quelque sorte un job que tu n'exerceras pas mais qui te permettra d'en exercer un auquel tu n'avais initialement en aucun cas exactement songé.
3° Où l'on voit que l'excellence est pipeau stricto sensu, mais que l'université atteste en ce sens d'un niveau, d'une polyvalence générale. C'est sans doute sa première vertu.
4° De là, nous passons à ce droit démocratique inhérent à la démocratie (Cf. le préambule de 46). Tout citoyen a le droit d'accéder à l'enseignement, yc quand celui-ci est de niveau supérieur.
Fermons le ban.
Dans un esprit enfin rasséréné, promenade sur un campus sécurisé, ocsénisé
Supposons donc que le gouvernement de droite qui nous gouverne présentement (et même un de gauche après) soit de manière prouvée définitivement débordant de bonté, de générosité, et ne veuille que notre bien, mais de façon concertée : ah ben là, on pourrait revoir la copie !
D'abord tous, étudiants, prof, biatos, battants, batteurs, pourrions, rassérénés, porter dans les campus comme à Roland Garros, Magnicourt et sur les mers du Vendée globe, les teeshirts et les couleurs de nos très généreux sponsors : Gooyear, Firestone, Société générale, que sais-je ? Nous aurions très à coeur de manger Macdo si Macdo soutenait nos restaurants U en produits frais et bio. Même, nous irions suivre des cours d'armements non-léthaux si ceux-ci étaient financés par les éditions Dargaux et si Dassault en contrepartie financait les cours de tintinologie à la Sorbonne littérature.
Nous tiendrions aussi, comme à Harvard, la boutique lingerie fine, si on était logé à petits prix en contrepartie.
D'ailleurs, pour le moment on y est encore hostile, mais même une UER boursière nous deviendrait sympathique si sans arnaque, les banques nous étudiaient des plans d'études non-risqués à taux éminemment rabaissés.
Un monde meilleur est probablement possible, nous restons ouverts à toutes propositions. La seule question pour nous, en attendant, c'est d'ouvrir l'oeil.
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Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)
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