Après le buz internet de l'affiche du concert (et de l'album) de Damien Saez, electron libre et libertaire de la musique, coupable, déjà, de quelques titres plutôt sympas qui secouent bien, la curiosité appelle à l'écoute de son nouvel album, "J'accuse". Surtout qu'après avoir entendu le Damien non seulement en concert, mais aussi en réaction à la bien pensance généralisée condamnant sa pochette alors que l'objet femme sert les publicitaires de tous poils à vendre de la merde, à faire un commerce que notre ami Vieux grincheux condamne lui aussi plutôt bien, on a du mal à le classer dans les machos commerciaux...
Alors, voilà cet album qui sort, et, dès le premier titre, le vocal "anarchitecture", le texte vous saute à la gueule tel un molosse bouffant la connerie ambiante, suivit directement par un punky-pensant "pillule" qui passe bien, vous voilà plongé dans ce bon album rock. Damien nous emmene lentement mais violement dans son univers par une musique ravagée (même si, à mon avis, un peu trop propre pour un tel son) et des paroles qui valent l'écoute, voir la lecture !
Et voilà le titre qui a posé la polémique, le "J'accuse" qu'on aura du mal à taxer de crétinerie, à ranger dans la case des contestActeurs à deux balles (dans la tête) organisant des no quelqu'un day ridicule.
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