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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 17:35

Luc Chatel:

-" En cas de pandémie avérée
démerdez-vous avec vos chiards!".



Heureusement que ce canular "grointesque" n'est en réalité ni le choléra ni la peste bubonique, ni même un "exercice d'alerte".




 

En effet, en pareille circonstance, les gouvernements de ce monde auraient alors révélé sans autre confusion possible un sens aigu toujours et à juste titre supposé de la débilité de l'excellence et de ses mythes.

(Lire à ce propos les judicieuses interventions et observations impertinentes de nos potos des ZAZ de l'Ocs. )


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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 16:39

Et encore, la STASI de l’Allemagne de l’Est avec leurs fiches et leurs classeurs, c’était des petites mains comparé à la puissance des systèmes informatiques d’aujourd’hui. Mais on va encore nous dire qu’on est des conspirationistes, paranos et pas cool…

Quand on sait le nombre de “retraités de l’Armée” qui pantouflent dans les “directions sécurité” des entreprises françaises, qu’est ce qui vous garantit que ces messieurs (voir l’Affaire Canal Plus) ne profiteront pas de leurs contacts pour consulter le fichier sur vous, à l’occasion d’un entretien d’embauche ? Et votre CV finira à la poubelle parce que, il y a 10 ans, quand vous étiez lycéen, vous avez écrit “Sarko facho” sur votre Skyblog.

Alors… toujours cool ?

(Note de copinage : on adore tout ce qu’écrit Jean-Marc Manach et son blog BugBrother vaut largement l’abonnement RSS)

[BugBrother - 19/08/2009]

Cybersurveillance : la DGA nie, mais ment

L’armée française, et ses services de renseignement, disposeront, en 2010, d’un système de surveillance des télécommunications leur permettant d’identifier très précisément toutes les fois où, dans une vingtaine de langues et par exemple, « Nicolas Sarkozy » aura été cité, à la radio, la TV ou sur l’internet, qu’il ait été qualifié de « le nouveau président français », « Monsieur Sarkozy », « le Président », « il », « celui-ci », ou « Sarko », ainsi que toutes les photos et vidéos où il apparaîtra (y compris caricaturé). Mais à en croire les ministères de la Défense et de l’Intérieur, il ne s’agit aucunement d’un système espion de surveillance.

En juillet 2008, un internaute anonyme postait, en commentaire d’un billet que j’avais consacré aux problèmes posés par les fichiers des services de renseignement, une information que je regrette de n’avoir pu alors recouper :

On peut également se demander ce qu’il adviendra des innombrables données collectées par le HERISSON (Habile Extraction du Renseignement d’Intérêt Stratégique à partir de Sources Ouvertes Numérisées), un outil informatique commandé par le Ministère de la Défense et la DGA (Délégation Générale pour l’Armement) afin de “pomper” tout média imaginable (des émissions de télévision aux transferts P2P en passant par les réseaux sociaux, les moteurs de recherche ou les tracts sur papier), en extraire les informations pertinentes (identification photographique et vocale de personnes, traduction automatisée…) et les croiser.

Suivait un lien vers l’appel d’offres. Faute de pouvoir accéder au cahier des charges du projet, je n’en faisais rien.

Mars 2009, mon (excellent) confrère Marc Rees met la main dessus, et publie sur PC Inpact un article truculent, qui “laisse entrevoir un système de collecte automatisée, de recherche d’informations et de surveillance de tout ce qui transite sur les réseaux” (radio, TV et internet), et fait le parallèle avec le système de surveillance anglo-saxon Echelon des télécommunications :

Exemple piquant, « Le système offre la possibilité de reconnaître l’entité elle-même de plusieurs manières différentes: Soit par mention explicite. Exemple : « Nicolas Sarkozy », Par mention relative (« le nouveau président français »), par mention partielle (« Monsieur Sarkozy », « le Président »), par anaphore (« il », « celui-ci »), par surnom (« Sarko ») ».

Le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) détaille ainsi comment Herisson doit être capable de glaner à peu près tout ce qui passe sur les réseaux, qu’ils transitent sur les chats IRC, mailings listes, forums, réseaux sociaux, newsgroups, flux RSS, blogs, podcasts, flux vidéo, systèmes P2P, FTP… Il doit également être “calibré pour accéder à n’importe quel contenu (texte, image, son et vidéo), quels que soient les langages utilisés (HTML, PHP, ASP, javascript, Flash…), et en prenant en compte la problématique des liens cachés“.

Le système s’attaque aussi bien au web qu’aux radios et aux TV. Ainsi, les langues des documents audio devant être identifiées dans le système HÉRISSON sont :

[P]rimordial : le français, l’anglais, l’arabe, le russe, le farsi.
[I]mportant ; l’espagnol, l’allemand, , le chinois mandarin, l’italien,k le serbo-croate, l’hindi, le japonais, le coréen, le turc, l’ukrainien, l’hébreu, l’urdu, l’albanais, le macédonien.
[S]ouhaitable : le néerlandais, le grec, le portugais, le polonais.

Hérisson doit également “reconnaître les images transformées (et) lorsqu’une photographie a subi des transformations (rotations, changement d’échelle, compression, modification des contrastes…), reconnaître l’image originale parmi les images qui en sont issues, le contexte d’une image (photo couleur, photo noir&blanc, reproduction artistique, visage, scène intérieur/extérieur, ville/campagne/bord de mer/montagne/…, jour/nuit; présence/absence d’objets manufacturés où d’artefacts d’origine humaine, …)“, mais aussi permettre “la détection et classification d’objets contenus dans une image (personne, véhicule, meuble…)“, ainsi que “la détection et l’identification de personne dans une vidéo“.

Interrogée par ma (tout aussi excellente) consoeur Astrid Girardeau d’Ecrans.fr, la DGA faisait savoir qu’Herisson n’a rien à voir avec le système Echelon, au motif qu’il s’agit d’un “démonstrateur technologique (ou) plus exactement d’un « programme d’étude amont »” :

C’est un peu comme un prototype. Il n’a pas pour but de devenir opérationnel, ça reste à un niveau purement technique. Et son objectif est de tester, d’évaluer les logiciels dans le commerce et les logiciels libres capables de traiter des sources ouvertes. Il en existe plein, mais tous ne sont pas stables. Alors on va regarder lesquels sont les plus performants et pourraient nous être utiles. Et voir si on peut les interconnecter.

Autre argument : “On ne travaille que sur les sources ouvertes, c’est-à-dire tout ce qui est accessible au commun des mortels. C’est d’ailleurs dans le nom même d’HERISSON : Sources Ouvertes Numérisées. On exclut tout ce qui concerne la sphère privée. Ca n’a rien à voir avec Echelon comme j’ai pu le lire.” :

Par exemple, le fait de rechercher des informations sur POP3 (protocole de messagerie), ce n’est pas pour aller espionner les mails des gens, mais pour pouvoir s’inscrire à des mailing-lists qui nécessitent également POP3. Pour le p2p, on ne va pas surveiller qui télécharge quoi, mais typiquement on doit pouvoir savoir que, sur Emule, telle information est disponible en téléchargement.

Par exemple, une vidéo d’Al-Qaida. Autre exemple, pour le « web invisible », il s’agit d’avoir accès à des pages qui ne sont pas ou mal indexées par les moteurs de recherche, mais qui restent encore une fois accessibles à ceux qui savent les chercher.

Marc Rees vient d’en remettre une couche, suite à la réponse faite par le ministère de l’Intérieur à une question du député UMP Pierre Morel-A-L’Huissier :

Herisson (Habile extraction du renseignement d’intérêt stratégique à partir de sources ouvertes numérisées) est un démonstrateur technologique qui n’a pas vocation à devenir opérationnel. Ce démonstrateur vise à automatiser, à l’aide d’outils logiciels libres ou du commerce, des actions de consultation, de téléchargement et de visualisation de données en libre accès sur Internet, que tout internaute peut réaliser.

Herisson ne travaille que sur des sources ouvertes, accessibles à tous, ce qui exclut toute intrusion dans la sphère privée. Il ne fait notamment aucune interception ou surveillance de courriels, de conversations téléphoniques ou de flux de consultations de pages internet. En outre, il ne peut pas collecter des informations à l’insu d’une personne ou au moyen de méthodes intrusives pour connaître l’utilisation qu’elle fait d’Internet (pages consultées, achats réalisés…). Herisson n’est donc pas un système de surveillance.

On y apprend également qu’il a entre autres pour objectifs de “proposer aux entités opérationnelles (direction du renseignement militaire, armées, douanes…) de consolider leurs expressions de besoins pour des systèmes de renseignement de sources ouvertes, adaptés à leurs activités (et que) ce démonstrateur a fait l’objet d’un contrat de trois ans notifié le 7 novembre 2008 aux sociétés EADS, Bull et Bertin Technologies. Il devrait être livré dans sa première version en mars 2010.

Mais alors, pourquoi la DGA ment ?

Elle ne “ment” pas, mais elle joue sérieusement sur les mots, et cherche à induire les lecteurs en erreur…

D’une part, il faut savoir que 90 à 95% du renseignement exploité par les services du même nom provient de sources ouvertes, c’est-à-dire librement accessible au public, au travers des journaux, livres, revues, et autres médias (radio, TV et internet, bien sûr).

Dès lors, prétendre qu’Herisson ne relève pas de l’espionnage parce qu’il ne s’intéressera qu’aux sources ouvertes est aussi absurde que de prétendre que les services de renseignement ne relèvent pas, eux non plus, de l’espionnage puisque la quasi-totalité de leurs renseignements sont eux aussi de source ouverte.

On parle souvent d’espionnage, terme un peu “007” et tout aussi olé-olé qu’il est en bonne partie, galvaudé. Aujourd’hui, les “services” s’intéressent bien plus au cycle du renseignement, à savoir le fait de répondre, par tous les moyens à la disposition d’un Etat, aux questions posées par les autorités (politiques ou militaires).

Le fait de mettre comme exemple, noir sur blanc, dans un cachier des charges, les différentes façons de qualifier “Nicolas Sarkozy“, indique bien qu’il s’agit là de répondre aux désidératas des pouvoirs en place, et qu’il est donc bel et bien là question de cette guerre de l’information que se mènent les plus grandes puissances au travers, notamment, des espions de leurs services de renseignement.

Guerre de l’information “made in France”

D’autre part, si un “démonstrateur technologique” est effectivement un prototype, ce n’est pas pour autant une maquette en plastique, et le prototypage vise précisément à en tester, et valider, le bon fonctionnement.

Il n’est pas “opérationnel” parce qu’il relève de la R&D et qu’il n’est pas, a priori, utilisé par les unités militaires et services de renseignement en activité, mais il a vocation à répondre à leurs attentes, et préparer un futur déploiement opérationnel.

Pour ne prendre que ces seuls exemples, les quatre microsatellites ELINT (pour “electronic intelligence – écoute des systèmes radars“), les quatre autres micro-satellistes espions Essaim, “aspirateurs d’ondes” et de renseignement d’origine électromagnétique (i.e. d’espionnage des télécommunications) militaire, tout comme ses deux précurseurs, Cerise et Clémentine, grandes oreilles de la France qui lui ont permis de rejoindre les Etats-Unis et la Russie “dans le cercle très fermé des pays qui possèdent de tels systèmes” d’espionnage (depuis l’espace) des télécommunications, ou encore les deux satellites SPIRALE (Système préparatoire infrarouge pour l’alerte destiné à surveiller les tirs de missiles ballistiques, et donc à faire la “guerre des étoiles“)… sont tous, eux aussi, des “démonstrateurs technologiques“.

Et la CNIL, dans tout ça ?

Enfin, oser écrire qu’”Herisson n’est pas un système de surveillance” au motif qu’il n’interceptera pas la correspondance privée, et qu’il ne collectera pas d’informations “à l’insu d’une personne ou au moyen de méthodes intrusives pour connaître l’utilisation qu’elle fait d’Internet (pages consultées, achats réalisés…)” est un argument plutôt spécieux.

Comment, en effet, qualifier autrement un système chargé de scanner l’ensemble des télécommunications afin d’identifier très précisément toutes les fois où, dans une vingtaine de langues, le nom de notre président (et ses nombreuses déclinaisons ou surnoms potentiels) auraient été prononcés, ainsi que toutes les photos et vidéos où il apparaîtrait (y compris caricaturé) ?

Interrogée par Ecrans.fr sur une éventuelle déclaration à la CNIL, le porte-parole de la DGA avait eu beau jeu de répondre que “Non” :

Nous avons regardé, mais elle n’est pas nécessaire car il s’agit d’un démonstrateur technologique et que nous ne constituons pas de bases de données. On va récupérer de l’information mais seulement pour avoir un échantillon représentatif pour pouvoir tester les différentes logiciels. On ne va pas conserver ni classifier l’information dans HERISSON. Ca n’a rien de « folichon », c’est d’ailleurs pourquoi les infos relatives à l’appel d’offres n’ont pas été classées Secret Défense. Si cela avait été un projet de type Echelon, cela aurait été le cas.

Simple question : vous avez déjà vu, vous, un service de renseignement -qui plus est militaire- demander une autorisation de la CNIL avant que de créer un nouveau fichier, ou système de surveillance ?

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/08/19/cybersurveillance-la-dga-nie-mais-ment/

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 16:11
Le Monde du 19 08.
Enfin une bonne nouvelle ! :
-----

{{Violences.
La remontée de la délinquance
se confirme"}}
___________
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 12:28
Alors que la mouvance Youkaïdi-Youkaïda échappe justement à toutes les formes d'organigrammes organisationnels de structure pyramidale connue de l'aveu même des services du Pentagone, les Ricains nous font le coup d'un faux scandale-scandaleux politico-militaire sensé témoigner de leur "détermination à en finir avec le terrorisme" à la source duquel il aura été démontré sans équivoque (Open2001) que l'Etat Américain sous la houlette des administrations successives Reagan, Bush, Clingthon, Bush et maintenant Obama occupait une place des plus significative...la clé de voute même du système de désinformation et d'intox que n'auraient pas renié les services de la propagande stalinienne conjugués en pendants scontradictoires et complémentaire aux  scories  de "la belle époque de la guerre froide" dont il s'agira ici seulement de réactiver le principe.(La recette ayant assez bien pris sur le fond).
Là, on se marre, bien que nous reconnaissions à cette initiative, au delà du ridicule qui la suppose, quelque aplomb et un grand culot dans une esbrouffe financière rondement menée et supposément durable de l'emploi des fonds publics en "pertes perdues"(Guerres) mais en définitive très rentables .
S.K

Des employés d'une société privée de sécurité américaine posent sur un toit de Bagdad, en 2007.
AFP/PATRICK BAZ
Des employés d'une société privée de sécurité américaine posent sur un toit de Bagdad, en 2007.

La CIA a engagé en 2004 des employés de la société de sécurité privée Blackwater dans le cadre d'un programme secret visant à pister et assassiner des dirigeants d'Al-Qaida, révèle le New York Times dans son édition du mercredi 19 août. Blackwater a contribué à des mission d'organisation, d'entraînement et de surveillance dans ce programme qui a coûté plusieurs millions de dollars à la CIA sans permettre la capture ou l'assassinat d'un seul activiste, rapporte le quotidien, qui cite des responsables américains en fonction ou retraités.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 11:45

 

LES AMIS DU NEGATIF A L'OEUVRELES AMIS DU NEGATIF A L'OEUVRE dernièrement
 
Soit: le montant de la caution semble relever de la dernière des radineries insolentes.
(Nous comprenons donc sur ce point les dignitaires Iraniens qui sur le propos branlent encore du turban)

Et nous, nous sommes éminemment favorables au retour de Clotilde dans l'hexagone.

Nous ajoutons donc au magot MAM et Luc Chatel (autre universitaire brillant) pour que nous soit rendue la petite bombe Clotilde Reiss que nous placerons à l'avenir en tête de nos cortèges lorsqu'il s'agira de manifester -à un titre ou à un autre- en faveur des femmes, des droits de l'homme et de tout ce qui pourrait nous sembler "équitable"...


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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 09:57
--- En date de : Mer 19.8.09, quilombo@globenet.org <quilombo@globenet.org> a écrit :

De: quilombo@globenet.org <quilombo@globenet.org>
Objet: [Quilombo] Lettre d'information | août 2009
À: quilombo@echanger.propagande.org
Date: Mercredi 19 Août 2009, 12h16

Bonjour,
 Bien que, grâce à nos inspirés parlementaires, il nous est désormais possible de travailler le dimanche, eh bin non, nous ne sacrifierons pas le repos dominical !
Ci-joint, quelques ouvrages de saison, histoire de bien débuter cette rentrée, malgré tout : plutôt que travailler le dimanche, nous préférons lire.

Bonne lecture,

L'équipe de Quilombo

projection-débat

Le mercredi 9 septembre 2009 à 19h45
QU'ELLE ETAIT BELLE MON USINE
CICP | 21ter rue Voltaire | Paris 11e
Projection en présence du réalisateur, Nicolas Dupuis.
Juin 2005, le groupe Michelin annonce la fermeture du site de Poitiers. Cette annonce arrive comme une bombe pour les employés et leurs...
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sélection du mois


Engin Explosif Improvisé
Kiki & Loulou Picasso | L'Association | 2009 | 64 p. | 30 euros
’Engin explosif improvisé’, commandé aux artistes Kiki et Loulou Picasso par l’Office central des inégalités, était dans un premier temps une étude d’impact destinée à apprécier l’influence réelle sur la société des idéaux de...
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Les nouveaux intellos précaires
Anne et Marie Rambach | Editions Stock | 2009 | 448 p. | 22.50 euros
Précaires de la presse ou de l’édition, enseignants ou chercheurs jetables, architectes sous-payés ou stagiaires au musée, depuis 2001, avec la sortie du livre d’Anne et Marine Rambach, ils portent un nom : les Intellos précaires. On découvrait cette population...
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Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours
Jacques Leclercq | L'Harmattan | 2009 | 695 p. | 59 euros
Un dictionnaire historique utilitaire apportant des faits précis sur un nombre quasi exhaustif de mouvements politiques ancrés résolument à droite et sur leurs passerelles avec la droite classique depuis la Libération, au sein de l’espace français, départements d’outre-mer...
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Destins croisés
Michel Warschawski | Riveneuve | 2009 | 223 p. | 18 euros
Ce livre est une histoire du conflit israélo - arabe, mais pas une parmi tant d’autres. Il ne s’agit pas d’un manuel d’histoire au sens propre du terme, ni d’un roman, mais bien de l’histoire sur plus d’un siècle d’une région déchirée, racontée à des non-initiés à travers la vie de deux familles sur...
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Les coopératives d'habitants
Sous la direction de Yann Maury | Bruylant | 2009 | 432 p. | 35 euros
Les coopératives d’habitants sont-elles les outils de l’abondance qui, en ce début de XXIe siècle, sauront répondre, à l’échelle de notre continent européen, aux défis et aux incertitudes qui pèsent lourdement sur l’habitat populaire ? Constituent-elles " la solution équitable, l’avantage rationnel (J..Rawls) ", en mesure de répondre au désajustement qui perdure et s’aggrave entre une offre de logements issue du secteur privé ou social...
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Bul déconné !
Marc Picavez et Massaër Dieng | Makiz'art et les films Djoliba | 2009 | DVD | 15 euros
Bul déconné ! nous emmène sur les traces de Sogui, jeune Sénégalais qui cherche sa place dans l’Afrique contemporaine. Il franchit la frontière perméable de l’illégalité, où il rejoint son ami Max et le milieu de la pègre. Mais il retrouve également...
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La révolution inconnue
Voline | Entremonde | 2009 | 147 p. | 8 euros
Dans le présent ouvrage, écrit l’auteur, cette Révolution inconnue est la Révolution russe ; non pas celle qui a été maintes fois traitée par des hommes politiques ou des écrivains patentés, mais celle qui fut ou négligée, ou adroitement voilée, ou même falsifiée : celle qu’on ignore. L’auteur a vécu...
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Etranges étrangers
Marcel Trillat et Frédéric Variot | 2009 | DVD (+ livre Histoire d'un film, mémoire d'une lutte de Tangui Perron) | 29 euros
Dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, cinq travailleurs noirs meurent asphyxiés dans un foyer, rue des Postes à Aubervilliers. Dans le contexte de l’après-68, ce drame, relativement banal pour les populations prolétaires et immigrées, va connaître un retentissement national, à la fois politique et...
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Guerres et paix au Caucase
Bernard Dréano | Non Lieu | 2009 | 211 p. | 15 euros
Comprendre le Caucase. Tel est l’objet de cet ouvrage, véritable manuel pluridisciplinaire. L’auteur, grâce à une connaissance forgée par de nombreuses années d’expérience sur le terrain, propose aux lecteurs français, pour qui cette région est encore mal connue, de multiples clés pour se familiariser avec...
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Les amis de Ludd II
Bulletin d'information anti-industriel
collectif
| La Lenteur | 2009 | 189 p. | 10 euros
L'expérience nous a permis de nous rendre compte à quel point l'idéologie gaucho-progressiste était enracinée dans presque toutes les formes d'opposition...
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U
 
ne histoire populaire de l'empire américain
Zinn - Konopacki - Buhle
| Vertige Graphic | 2009 | 287 p. | 22 euros Adaptation en bandes-dessinées du best-seller d'Howard Zinn, voici un ouvrage qui porte un regard nouveau....
à partir du 27 août !

 



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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 18:07
The Butcher's Ballroom

par Diablo Swing Orchestra 

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 17:46
Mercredi 19 août 2009

{{"Une sortie du ministre dans un hypermarché aurait été mise en scène, certaines ménagères rencontrées étant des élues UMP"}}

{{Même découverte stupéfaite par Libé.}}
 
{{Traduction scientifique : la presse française redécouvre tardivement l'eau chaude, la vapeur. La démocratie française a toujours relevé de la thermodynamique. }}
 
{{Accessoirement, il faut virer ce nul de Chatel. L'année scolaire commence mal.}}
 
Par ... - Publié dans : LES ZAZ DE L'OCSENA - Communauté : DES ZAZ DANS LE QUARTIER
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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 16:19
Mercredi 19 août 2009

19 août 2009

SIBEL EDMONDS : “NOUS AVONS UTILISÉ BEN LADEN JUSQU’AU 11 SEPTEMBRE”

Posted by libertesinternets under Guerre des civilisations, La guerre dure tant que durent les profits, Manipulation de l'opinion, Néo-connerie, Observatoire de l'empire
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[Agora Vox - 15/08/2009]

L’ancienne traductrice au FBI Sibel Edmonds a fait une révélation fracassante le 24 juin 2009, au micro de Brad Friedman, dans le Mike Malloy Show. Ses propos ont été retranscrits le 31 juillet sur les blogs Let Sibel Edmonds Speak, Against All Enemies et Daily Kos. Ils ont enfin été traduits (une première fois) en français sur le site ReOpen911 le 13 août. Des propos qui rejoignent ceux du journaliste Eric Margolis au micro de Scott Horton, d’abord le 30 novembre 2008, puis le 28 avril 2009 (les Français ont pu apercevoir cet ancien correspondant de guerre, fin connaisseur du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, dans l’émission de Frédéric Taddeï, Ce soir ou jamais sur France 3). Relations intimes… et pérennes Selon Sibel Edmonds, les Etats-Unis ont entretenu des relations très étroites avec Oussama Ben Laden et les Talibans, sans discontinuer jusqu’au 11-Septembre, dans le cadre d’opérations en Asie Centrale, une zone aux ressources énergétiques particulièrement convoitées. Ces relations étaient pourtant censées être rompues depuis la fin de la Guerre froide : Dire que depuis la chute de l’Union Soviétique, nous avons mis un terme à notre relation intime avec Ben Laden et les Talibans est un mensonge, et il est possible de le prouver très facilement sur la base des informations qui ont été classifiées dans mon affaire. Nous avons entretenu des relations très étroites avec ces gens, au sujet de l’Asie Centrale, et cela jusqu’au 11-Septembre. (…) Nous avons réalisé des opérations en Asie Centrale avec ces groupes, les utilisant comme nous le faisions déjà durant le conflit soviéto-afghan, et nous les avons utilisés jusqu’au 11-Septembre” (à écouter via le 2e lecteur MP3 sur cette page, entre la 6e et la 7e minute, ou à partir de la 6e minute sur la vidéo qui suit).

Le rôle du tiers Cette “utilisation” se faisait via des intermédiaires, la Turquie (dont Sibel Edmonds est originaire), mais aussi d’autres acteurs provenant du Pakistan, d’Afghanistan et d’Arabie Saoudite. Ben Laden, les Talibans et d’autres groupes servaient ainsi d’armée terroriste par procuration. Les Etats-Unis avaient besoin de cette discrétion afin d’éviter tout risque de révolte populaire en Asie centrale (Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Kazakhstan et Turkménistan), mais aussi de fâcheuses répercussions en Chine et en Russie. Sibel Edmonds précisait, en juillet 2008 : “Ceci a commencé il y a plus de dix ans, dans le cadre d’une longue opération illégale et à couvert, menée en Asie centrale par un petit groupe aux États-Unis. Ce groupe avait l’intention de promouvoir l’industrie pétrolière et le complexe militaro-industriel en utilisant les employés turcs, les partenaires saoudiens et les alliés pakistanais, cet objectif étant poursuivi au nom de l’Islam.” La stratégie pro-islamiste des Etats-Unis, une longue histoire… L’Afghanistan, un repaire de terroristes ?
De son côté, Eric Margolis, s’il affirme aussi que la CIA a supporté Ben Laden jusqu’en 2001, avance encore une idée tout à fait iconoclaste, selon laquelle l’Afghanistan n’a jamais constitué un foyer du terrorisme : “En réalité, quand les Etats-Unis ont envahi l’Afghanistan en 2001, ils ont prétendu qu’il y avait plus de 20 “camps d’entraînement terroristes”, comme ils les appelaient, qui entraînaient tous des terroristes devant aller frapper l’Amérique, eh bien, c’était un mensonge absolu. Un parmi tant d’autres.” Qu’étaient donc ces camps, s’ils n’entraînaient pas des terroristes ? “Pour 90 % des gens dans les camps d’entraînement, il pouvait s’agir de Cachemiris, entraînés par les services de renseignement pakistanais, l’ISI, au vu et au su des Américains, pour aller se battre au Cachemire contre la loi indienne. C’était le groupe le plus important. Le deuxième plus important regroupait des gens d’Asie Centrale, principalement d’Ouzbékistan, du Kazakhstan et du Tadjikistan, qui étaient organisés et entraînés pour aller combattre ces épouvantables régimes communistes d’Asie Centrale, encore au vu et au su des Américains. Enfin, il y avait un groupe de Ouïghours, ces Chinois musulmans de la province du Xinjiang qui étaient entraînés par Ben Laden pour aller combattre les communistes chinois au Xinjiang, et ce ne n’était pas seulement au vu et au su de la CIA, mais avec son soutien, car elle pensait qu’elle pourrait les utiliser au cas où une guerre éclaterait avec la Chine.” Interloqué, l’animateur radio demande à Eric Margolis jusqu’à quand ces pratiques ont eu cours, et le reporter de répondre que cela se passait en 2001… La CIA encourage Ben Laden Lorsqu’il lui demande si Ben Laden “travaillait avec” la CIA, Margolis précise sa pensée : “Je n’irai pas aussi loin. Je dirais qu’ils savaient ce que Ben Laden faisait, et qu’ils l’encourageaient par l’entremise d’un tiers, probablement les Saoudiens…” Et le journaliste de poursuivre : “Vous vous souvenez que Washington versait de l’argent aux Talibans jusque 4 mois avant le 11-Septembre ; la raison était qu’ils pensaient pouvoir ainsi les enrôler pour aller renverser les régimes communistes d’Asie Centrale, et même attaquer la Chine. Mais bien sûr, le 11-Septembre est arrivé, et alors ces sales petits secrets ont été dissimulés, les dossiers ont été brûlés, et quiconque y avaient pris part fut expulsé au purgatoire. (…) Le fait est que l’Afghanistan n’était pas un foyer du terrorisme, il y avait des groupes commando, des groupes de guérilla, entraînés dans des buts précis en Asie Centrale” (à écouter sur cette page, à partir de la 7e minute). Dans une interview plus récente, Eric Margolis précisera que les Ouïghours entraînés en Afghanistan, dont certains bénéficiaient de la “collaboration de Ben Laden“, étaient “payés” et “armés” par les Etats-Unis (à écouter sur cette page, à la 13e minute). On ne sait si l’on doit faire un lien entre ces “encouragements” et la visite d’un agent de la CIA à Ben Laden, le 12 juillet 2001, alors que le milliardaire saoudien était soigné à l’hôpital américain de Dubaï… Une certaine logique Le Figaro ne se montrera guère étonné par cette rencontre : “Les contacts entre la CIA et Ben Laden remontent à 1979 lorsque, représentant de la société familiale à Istanbul, il commença à enrôler des volontaires du monde arabo-musulman pour la résistance afghane contre l’Armée rouge. Enquêtant sur les attentats d’août 1998 contre les ambassades américaines de Nairobi (Kenya) et de Dares-Salaam (Tanzanie), les enquêteurs du FBI ont découvert que les traces laissées par les charges proviennent d’un explosif militaire de l’armée américaine et que cet explosif a été livré trois ans auparavant à des Afghans arabes, les fameuses brigades internationales de volontaires, engagés au côté d’Oussama ben Laden durant la guerre d’Afghanistan contre l’armée soviétique. Poursuivant ses investigations, le FBI découvre des « montages » que la CIA avait développés avec ses « amis islamistes » depuis des années. La rencontre de Dubaï ne serait donc que la suite logique d’une « certaine politique américaine ». Les propos de Sibel Edmonds et Eric Margolis ne viennent finalement que confirmer, et approfondir, ce qu’Alexandra Richard, pour Le Figaro, et Richard Labévière, pour RFI, laissaient entrevoir dès le 31 octobre 2001 : les relations entre Ben Laden et les Américains n’avaient jamais cessé, malgré les attentats, attribués à Al-Qaïda, contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya en 1998, et contre le navire de guerre USS Cole en 2000. Elles n’ont pas même cessé après que les avertissements d’attentats à venir aux Etats-Unis ont commencé à pleuvoir… On n’en déduira rien, si ce n’est qu’amis et ennemis sont notions relatives, contrairement à ce que laisserait croire la rhétorique du combat entre le Bien et le Mal, et que l’intérêt, dans ces affaires, prime sans doute sur toute considération morale. Nul étonnement donc devant de telles relations. Seulement le constat d’une persistante obscurité. Une femme… tenace L’obscurité ne se lèvera pas tant que les documents que Sibel Edmonds (ou Bob Graham…) évoque seront classifiés. Pour avoir voulu lever un coin du voile, la jeune traductrice subit les foudres de l’administration Bush : chargée en effet de traduire, au lendemain du 11-Septembre, des documents liés aux attentats, elle fut renvoyée, dès mars 2002, pour avoir signalé à ses supérieurs certains faits graves, comme l’infiltration du FBI par des espions oeuvrant pour un lobby turc… Peu après son renvoi, elle fit l’objet d’un “gag order“, une mesure exceptionnelle l’assignant au silence, lui interdisant de révéler la teneur exacte des faits qu’elle reprochait et de documenter ses propos. Plus tard, elle dénonça les mensonges de Condoleezza Rice, lorsque cette dernière affirma que nul, dans la communauté du renseignement, ne pouvait imaginer les attaques du 11-Septembre. Le 11 février 2004, elle témoigna devant la Commission d’enquête. Mais le rapport final, paru le 22 juillet 2004, et gros de 567 pages, n’en tint pas compte (le nom de Sibel Edmonds n’apparaissant qu’une seule fois, dans une simple note de bas de page). Le 1er août 2004, elle décida donc d’écrire une lettre au Président de la Commission, Thomas Kean, dans laquelle on peut lire qu’en avril 2001, un informateur du FBI avait transmis à l’agence les informations suivantes : « 1) Oussama Ben Laden planifiait une attaque terroriste majeure aux Etats-Unis visant 4 ou 5 villes importantes, 2) l’attaque allait impliquer des avions, 3) certains des individus en charge de porter l’attaque étaient déjà en place aux Etats-Unis, 4) l’attaque allait être portée dans les prochains mois. » Sibel Edmonds ne reçut aucune réponse de la part de Thomas Kean. Ce qui renforça sa hargne et sa détermination. Marché noir nucléaire entre la Turquie et le Pakistan, néoconservateurs travaillant pour des intérêts turcs et israéliens, multinationales de l’armement et sociétés-écrans, en 6 mois au FBI la petite traductrice de Washington a joué dans la cour des grands“ : le documentaire Une Femme à abattre nous fait entrevoir l’incroyable sac de noeuds dans lequel la jeune femme a mis les pieds.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/sibel-edmonds-la-cia-a-utilise-ben-60245
Par ... - Publié dans : GUERRE/CONTROLE SOCIAL - Communauté : les amis du negatif
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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 14:17
Arrestation d'une fraudeuse par Anne-Marie Bérard
  Sous-titre d'Ocséna : "Il n'y a pas de sot métier sauf contrôleur de la RATP et associés"...

Pas que l'air qui était vicié aujourd'hui à Paris, pas que le thermomètre qui risquait d'exploser, l'orage allait s'abattre sur une pauvre femme et ses deux petits enfants.

Revenue pour quelques heures dans le 18e arrondissement, j'ai assisté à une scène qui s'est déroulée devant le Bar-Tabac à l'angle de la rue des Cloÿs et de la rue Ordener, proche de l'intersection avec la rue Damrémont.

Un bus 31 venait de repartir, laissant sur le trottoir une dame et deux petits mômes, ainsi qu'une bande d'agents de sécurité de la RATP qui avait appelé la police, parce que la voyageuse ne pouvait présenter ni ticket, ni papiers d'identité. Une contrôleuse avec un fort accent slave était fière de dénoncer la resquilleuse pour séjour probablement irrégulier sur le territoire que cet agent de sécurité de la régie des transports tenait à défendre…

Les policiers et la policière cyclistes, équipés tout autour de leurs ceintures d'armes de service, de tazer et de bombe à gaz lacrymogène entouraient la suspecte, danger avéré pour la République.

La policière arracha l'enfant de la main de sa mère (ou grand-mère ?), la prévenue fit de la résistance, alors l'un de ses collègues, qui venait de pousser violemment un badaud du trottoir sur la chaussée, parvint avec grands efforts à menotter la récalcitrante mains dans le dos. La contrevenante se mit à hurler, car elle se vit éloignée du petit dans la poussette et ne savait plus où était le deuxième enfant.

L'allure vestimentaire, son visage, des dents manquants et autres détails laissaient penser que la Maghrébine est d'origine plus que modeste, qu'elle ne doit avoir qu'un souci : faire boire et manger les enfants tous les jours.

Interpellés par la vingtaine de personnes, assistant médusées à la mauvaise pièce qu'un scénariste invisible leur donnait à voir en représentation de la République Française, Liberté, Egalité, Fraternité, les forces de l'ordre répliquèrent qu'elles n'étaient qu'en train de remplir leur mission. Les citoyens ciraient qu'ils ne voulaient pas de cet ordre-là, qu'il ne fallait pas traumatiser à vie la femme et les enfants pour 1,60 euros !

Une voiture de patrouille embarqua dans le coffre la poussette et sur le siège arrière la femme arrêtée. Je n'ai pas vu dans quel véhicule ont été amenés les enfants.

L'agent en faction devant le commissariat m'affirma une heure plus tard, qu'il n'y avait plus de poussette dans les locaux rue de Clignancourt. La nouvelle avait déjà circulé parmi les policiers ; interrogés à leur descente de voitures de service, ils me disaient qu'ils approuvent l'arrestation de la contrevenante. C'est conforme à l'enseignement qui leur est dispensé.

L'agent avec qui j'avais discuté quelques minutes, l'informant de mon intention d'écrire un article, me rejoint en courant après m'avoir vu prendre en photo une roue de poussette tombée sur la chaussée devant le Commissariat : « Si vous publiez la photo d'une voiture de police avec votre article sur Internet, vous serez condamnée ».

http://www.wat.tv/video/arrestation...

Anne-Marie BERARD


http://capturesdinstants.over-blog.com/

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