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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 21:47

GEORGES CIPRIANI, JEAN-MARC ROUILLAN : JUSQU’À QUAND ?


Les pauvres sans cesse demandent: c'est combien?

Il n'est pas tant question ici de supposer naïvement  que de tels rassemblements "protestataires ét pétitionnaires " suppliant nos bourreaux de "nous élargir après nous avoir  tant enfoncés" laisseraient aux emprisonnéEs quelques espoirs d'une "libération" bornée aux seules possibilités de gagner leur croute "dehors" en fermant copieusement leurs bouches sur le sens du monde, l'évolution de cette société répressive, avant de "regagner" sagement et chaque soir l'horreur des quartiers d'enfermemement...et l'enfer de l'obséquiosité propre à toutes les formes d'avilissement !!!


Putain...comme si 25 années de placard n'était pas assez, comme s'il faillait aussi que s'y ajoutent les miettes de la fausse contestation...Plus humiliantes et destructrices encore!


En outre, c'est presque amuséEs, n'était-ce la question même, que nous constatons que le lieu de rencard est celui du siège de l'Administration Pénitentiaire qui n'y peut résolument rien plutôt que celui de la Chancellerie, de la Présidence, du Senat, de l'Assemblée Nat'...

Pourquoi pas, tant que nous y sommes, directement devant le Secours catholique, le CSA, ou HAVAS VOYAGES???


Faudrait pas nous prendre pour des thons!!!


Souhaitons que à tout le moins il sera donné "aux protestataires pétitionnaires", aux mendiants du "Droit et des compassions" qu'ils se découvrent en ces occasions "rassembléistes stériles" d'autres moyens et formes de résistance que celles qui leur sont accordées comme ces amménagements de peines, la perduarance de cette société avec les protestations de principes qui la renforcent et dont ils se font les héraults...


Nous relayons ce texte afin seulement de dire dans quelle considération nous tenons cette organisation sociale et dans quelle estime nous tenons celles et ceux qui du haut de leur fausse conscience se rassemblent-là au nom d'une  démocratie qu'ils appellent de leurs voeux pieux qui au mieux ne sera que la régulation complémentaire des fers et des boulets, de toutes les formes de l'eclavage moderne généralisé.


Si nous avons la gerbe devant le fait que les militants de AD aujourd'hui, soient, comme ceux de la RAF hier, des Irlandais, des Basques, des uns et des autres également en retard d'une conscience au travers de perspectives nationalistes mais aussi et sourtout  des anarchistes, des "autonomes", des poètes,  des internationalistes,des enragéEs ... et de tous les autres, enfermés, bannis, torturés, nous affirmons que  ce n'est pas en nous vautrant " sur un matelas de revendications démocrassouillardes" que nous trouverons à nous satisfaire d'une vengeance qui attend et ne vient pas. Qui de cette façon précisément,  plus jamais ne pourra surgir.


Nous soutenons la résistance des individus contre la machine à broyer; contre l'Etat.

Ils sont des prisonniers politiques avant tout, au delà de toutes nos divergences !!!


Basta Ja !!

S.K

______________________



C’est la rentrée : scolaire, littéraire ou politique. Mais eux n’auront pas de rentrée, puisqu’ils ne sont pas sortis. Jour après jour, ils conti-nuent à subir la violence d’une justice qui les séquestre depuis 22 ans derrière les hauts murs érigés par l’Etat pour défendre l’ordre de la classe dominante.

Georges Cipriani devrait déjà être sorti : le 30 avril dernier, un jugement lui avait accordé un régime de semi-liberté d’un an, première étape vers la liberté conditionnelle. Mais, sur appel du parquet, des juges ont infirmé cette décision le 20 août, découvrant après 22 mois de procédure que le dossier de Georges n’était soi-disant pas recevable, lui reprochant de ne pas renier son engagement politique et de persister à se définir comme prisonnier d’Action directe. Comme si ce n’était pas cette identité politique assumée qui lui avait valu de passer ces 22 années enfermé, mais qui lui avait aussi permis de résister à l’anéantissement carcéral.

Alors, Georges Cipriani victime d’un chantage au reniement, voire au repentir, concepts pourtant absents du droit français ? Pourquoi lui, alors que la même attitude n’avait interdit ni à Nathalie Ménigon (aujourd’hui en liberté conditionnelle) ni à Jean-Marc Rouillan d’obtenir de la justice leur placement en semi-liberté ?

Jean-Marc Rouillan, il est vrai, a depuis lors été réincarcéré, sous un prétexte fabriqué par l’interprétation fallacieuse de quelques mots prononcés lors d’une interview. Aujourd’hui, atteint d’une maladie rare et évolutive diagnostiquée au printemps dernier, il demeure sans soins en raison de son maintien en prison..

Régis Schleicher est quant à lui en semi-liberté depuis le 26 août, après 25 ans de prison.

Pour protester contre la sentence infligée à Georges Cipriani, pour continuer à exiger la libération de Georges et de Jean-Marc, militants d’Action directe encore emprisonnés, comme chaque premier jeudi du mois depuis si longtemps, nous vous appelons à participer au

RASSEMBLEMENT

Jeudi 3 septembre, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard (Paris 4e - métro L1-L11 Hôtel-de-Ville).

Collectif "Ne laissons pas faire !"



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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 14:42
LES AMIS DU NEGATIF A L'OEUVRE A la suite d'une lecture un peu attentive, des réserves à l'égard du texte (en particulier dans sa seconde partie) verront le jour, fort heureusement, nous y reviendrons ultérieurement...Pour le moment, une bonne diffusion, par principe, nous semble opportune et se passer fort bien de ces observations qui à beaucoup pourraient sembler d'un intérert relatif...
Bonne lecture!
Steph.
31 août 2009

Posted by libertesinternets under Censure, Cyberguerre, Damien Bancal, Fascisme d'aujourd'hui, Hack, Hadopi, Julien Coupat, Libertés publiques, Logiciels libres, Lois de réglementation d’Internet, Manipulation de l'opinion, Parti de l'Ordre, Valentin Lacambre

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[DegenereScience, août 2009]

Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Nous sommes du côté de ceux qui s’organisent. (Anonyme, Appel)

En pratique, le Contre-Net et la TAZ peuvent être considérés comme des fins en soi – mais, en théorie, ils peuvent aussi être perçus comme des formes de lutte pour une réalité différente. (Hakim Bey, TAZ : zone d’autonomie temporaire, 1991)

I – La contre-culture hacker

Il n’a jamais été question d’être méchants ou destructeurs, même quand nous combattions les contre-vérités diffusées par les média de masse. Nous formions un ensemble de gens bizarres, qui exploraient un univers nouveau et partageaient leurs découvertes avec qui voulait bien l’entendre. Nous étions dangereux. (Emmanuel Goldstein, The Best of 2600: A Hacker Oddyssey, 2008)

Oui, je suis un criminel. Mon crime est celui de la curiosité. Mon crime est celui de juger les gens par ce qu’ils pensent et disent, pas selon leur apparence. Mon crime est de vous surpasser, quelque chose que vous ne me pardonnerez jamais. (The Mentor, The Conscience of a Hacker, 1986, paru dans le numéro 7 du magazine électronique Phrack)

Les préjugés sur le mouvement hacker sont si profondément ancrés dans l’inconscient collectif qu’ils se suffisent à eux-mêmes. Le grand public oscille entre d’une part l’image terroriste véhiculée par le complexe médiatico-policier, etd’autre part celle d’un explorateur des frontières du cyber-espace transmise par la mauvaise science-fiction. À tel point que très peu connaissent le sens réel du mot hacker, et moins encore ont une vue globale de ce dont il s’agit.

Comme souvent, c’est l’étymologie qui permet le meilleur éclairage : hacker est un vieux mot anglais, issu du jargon des bûcherons, signifiant littéralement hacheur. Hacheur de bois. Le hacker est celui qui produit de petits objets sophistiqués à partir du bois qu’il coupe. C’est celui qui « bidouille » sa matière première. La langue anglaise a conservé l’usage de ce mot dans ce sens.

C’est dans les années 1960, aux États-Unis d’Amérique, que ce mot apparut dans le contexte des technologies de l’information. Dans les prestigieuses universités de ce pays, l’informatique commençait enfin à produire des résultats intéressants pour d’autres disciplines, et elle était donc de plus en plus reconnue en tant que science à part entière. Les informaticiens cherchèrent alors à s’affirmer aux yeux du reste de la communauté scientifique, et se demandèrent donc ce qui pouvait les caractériser, les différencier. Ils en vinrent à se dire que, finalement, la méthode scientifique (poser un problème, proposer une hypothèse, imaginer une expérience pour la confirmer ou l’infirmer, recueillir puis interpréter les données, et éventuellement recommencer, encore et encore) s’apparente largement à de la « bidouille », surtout dans leur spécialité. C’est ainsi que le mot hacker devint le marqueur identitaire de toute une génération de scientifiques.

Cette génération, c’était celle de la jeunesse née juste après la Seconde Guerre Mondiale. Pour majorité aisée et cultivée, elle fréquentait les grandes universités telles que Berkeley ou le MIT. Une jeunesse insouciante qui souhaitait élargir ses horizons, et fit exploser les morales anciennes grâce aux idées nouvelles issues de la contre-culture apparueau cours de la décennie précédente : la Beat Generation de Burroughs et de Kerouac.

À l’Université de Californie du Sud (Berkeley), on expérimentait le LSD, on développait BSD UNIX, le premier système informatique open source (quoi que pas encore un logiciel libre) et, au sud de la Baie de San Francisco, on créait la Silicon Valley ; c’est dans cette même San Francisco qu’en 1967 fut célébré le Summer of Love et l’avènement de la musique psychédélique. La contre-culture imprégna petit à petit la totalité de la communauté hacker, et son impact reste visible de nos jours à divers degrés.

Ancien phreaker, Steve Wozniak co-fonda Apple (sa blue box, dispositif de fraude aux télécommunications, est aujourd’hui exposée dans un musée). Créé dans un but strictement militaire, l’ancêtre d’Internet devint le terrain de jeu des hackers du monde entier, qui bâtirent au quotidien les briques de base d’un réseau dont plus personne ne peut se passer de nos jours. D’un réseau de communication militaire, ils firent le plus formidable outil de libération de l’individu jamais créé.

Né dans les années 1960, le mouvement hacker s’étendit et se propagea partout dans le monde pendant les années 1970.
La décennie suivante vit la politisation du mouvement, avec l’apparition du genre Cyberpunk, la formation des premiers groupes de hackers tels que le Chaos Computer Club en Allemagne (1984), et la naissance des magazines Phrack (1985) et 2600: The Hacker Quarterly (1984). Des associations (Electronic Frontier Foundation, etc.) se créèrent afin de réfléchir à l’impact des nouvelles technologies sur nos sociétés. Les États se sentirent menacés et commencèrent à se doter d’un arsenal répressif (en France, la loi Godfrain du 5 janvier 1988). Richard Stallman formalisa un certain nombre d’idées flottant dans l’air de l’époque et accoucha du concept de « logiciel libre ».

Les années 1990 furent celles de l’explosion du nombre d’accès à Internet, notamment suite à l’invention du Web, et la première décennie du XXIe siècle est une époque de folie sécuritaire frappant sans discernement.

Mais on constate que la France est tout bonnement absente de l’histoire de ce mouvement, car elle a tout fait pour empêcher l’émergence d’un milieu hacker sur son territoire. En favorisant le Minitel au détriment d’Internet, en s’armant d’un arsenal répressif irrationnel, en créant de faux groupes de hackers afin de ficher et d’arrêter les éléments « actifs » (on se souvient du Chaos Computer Club France, fondé par Jean-Bernard Condat, agent de la DST), elle brise net toute velléité d’organisation et de structuration. À part quelques sites web comme le regretté madchat.org, et quelques magazines électroniques tels que Noway, Noroute ou encore Cryptel, le milieu français, systématiquement privé du moindre point de fixation, peine à se faire connaître.

De nos jours, quelques organisations isolées, quelques hacker spaces (ou hacklabs), quelques meetings 2600, et une poignée d’événement annuels font vivre un milieu qui ne se renouvelle que difficilement. Finalement, de nombreux hackers préfèrent rester dans l’ombre, se rabattant parfois sur les associations de défense et de promotion du logiciel libre (APRIL), ou des collectifs de vigilance citoyenne (La Quadrature du Net).

Le monde militant, pleinement victime de la désinformation ambiante, ne se sent pas vraiment concerné par le discours hacker, et va parfois même jusqu’à le rejeter, au nom de préjugés totalement infondés. Enfin, et malheureusement, la contre-culture hacker est largement confondue avec la sous-culture geek, ce qui a le désastreux effet de briser net tout élan revendicatif, toute velléité militante.

En ce début de XXIe siècle, en France, être un hacker c’est être isolé et constamment menacé par la folie sécuritaire ambiante.
II – Des organisations peu représentatives

L’organisation révolutionnaire est l’expression cohérente de la théorie de la praxis entrant en communication non-unilatérale avec les luttes pratiques, en devenir vers la théorie pratique. Sa propre pratique est la généralisation de la communication et de la cohérence dans ces luttes. (Guy Debord, La Société du Spectacle, 1967 )

Il est actuellement presque impossible de se revendiquer ouvertement hacker. L’immense majorité des formations politiques refuse de prendre ce mouvement au sérieux, certaines allant même jusqu’à le juger dangereux. Les seules organisations susceptibles d’accueillir des hackers sont des organisations ne recoupant que partiellement les préoccupations des hackers.

Commençons par l’organisation la plus évidemment proche du milieu hacker : Indymedia. Sa genèse (Bataille de Seattle, décembre 1999) et son évolution sont intimement liées au milieu hacker, surtout en ce qui concerne 2600 : Indymedia New-York fut, à sa création, hébergé dans les locaux-mêmes du magazine, et Jello Biafra, auteur du célèbre slogan « Don’t hate the media, become the media. », est un ami d’Emmanuel Goldstein. En France, de nombreux hackers se sont impliqués dans la création des divers groupes Indymedia actifs localement, mais leurs idées n’ont jamais réellement pu influencer au-delà de l’organisation strictement interne de ces groupes.

Au final, ces plates-formes de publication ouvertes ne reflètent que très rarement d’autres opinions que celles de la gauche militante historique. Indymedia a largement porté le mouvement anti/altermondialiste, dans lequel peu de hackers se sont reconnus, pour diverses raisons.

Les équipes de modération et/ou de publication peuvent cependant s’avérer très ouvertes car elles savent l’importance des hackers dans l’histoire d’Indymedia, et ces cellules, à défaut d’être des points de fixation potentiels, peuvent constituer d’excellents vecteurs de communication externe, d’autant que leur lectorat est assez demandeur de points de vue novateurs. Il en va de même, bien entendu, pour l’ensemble des organisations libertaires et/ ou militantes : peu et mal informées, elles ne peuvent servir de point de fixation, mais elles disposent d’un réel savoir-faire (communication externe, gestion des crises policières, etc.) et sont généralement intégrées à des réseaux d’envergure internationale.

Continuons par le monde du logiciel libre. Il est constitué à la fois d’organisations locales (groupes d’utilisateurs de logiciels libres) et nationales (APRIL, etc.).

L’inconvénient majeur de ce type de structures est qu’elles sont littéralement bloquées par leur objectif : les logiciels libres, en tant qu’acteurs majeurs de l’industrie du logiciel, sont un moyen comme un autre de faire des affaires, de générer du profit. De grands noms de la violation de la vie privée tels que Google, Yahoo! ou encore MySpace et Facebook sont d’indéfectibles soutiens au monde du logiciel libre, car ils en utilisent, en développent, en financent. On retrouve donc des employés de ces entreprises parmi les adhérents des associations locales et nationales, voire même ces entreprises elles-mêmes en tant que personne morale (Google France est par exemple membre de l’APRIL).

Cela explique la grande disparité des opinions politiques que l’on trouve au sein de ces associations ; il faut garder à l’esprit que l’on peut tout-à-fait être favorable à certaines mesures sécuritaires et être un fervent défenseur du logiciel libre, ces deux idées ne sont pas incompatibles. Ces associations ne pourront donc jamais se mobiliser sur certains sujets dont se préoccupent bon nombre de hackers, car elles perdraient alors toute la crédibilité durement gagnée par des années de labeur. Elles font un travail remarquable, mais ne peuvent servir de point de fixation au mouvement hacker.

Enfin, il existe quelques collectifs citoyens réputés proches du milieu hacker, parfois à raison, souvent à tort. Au tout début du mouvement de protestation contre la loi DADVSI (Droits d’Auteurs et Droits Voisins dans la Société de l’Information, adoptée en juin 2006, rendant illégal le développement de certains logiciels libres et punissant le partage d’informations non-libres par des peines de prison ferme), la branche française de la Free Software Foundation (Fondation des Logiciels Libres), anciennement présidée par l’un des co-fondateurs et actuel Secrétaire Général de l’APRIL, créa le groupe EUCD.info, et débloqua des fonds pour le financer. EUCD.info publia un texte intitulé « Le DADVSI et le logiciel libre : la quadrature du cercle ».

L’activité de ce groupe cessa peu après l’adoption et l’entrée en application de la loi, et un autre collectif fut fondé, prenant son nom du titre du texte d’EUCD.info : La Quadrature du Net. Ce collectif prit dès le départ pour but de tenter de faire barrage à l’avalanche de textes législatifs liberticides qui se succèdent depuis 2001/2002. Et puisque ces textes sont soutenus par un certain nombre de groupes de pression (industrie du disque et du cinéma, etc.), le collectif décida d’appliquer les mêmes méthodes et de devenir un groupe de pression citoyen : tour-à-tour cellule de veille et de vigilance scrutant les moindres faits et gestes des élus ou bureau d’analyse des textes de lois et des communiqués officiels, le collectif appelle en outre les citoyens à faire pression sur leurs élus afin d’influencer leurs votes.

Ce type de structure pose trois problèmes majeurs.

- D’abord, l’activité d’un groupe de pression est difficilement compatible avec un fonctionnement démocratique. Même dans le cadre de la vigilance citoyenne, le risque de dérive est très important, surtout sur le long terme.

- Ensuite, les soutiens politiques reçus peuvent varier du tout au tout au gré des élections et des textes législatifs : ces collectifs sont donc condamnés à n’être que des « girouettes » politiques, instables, et auxquelles on peut difficilement se fier.

- Enfin, ce type d’organisation n’a, par définition, ni programme politique ni inspiration idéologique claire. Elles suivent une stratégie de rustine à court terme, sans le moindre plan à long terme.

Il est cependant certain que sur des dossiers précis, un groupe de pression citoyen bien organisé, doté de relais médiatiques fiables et d’un peu de soutien politique peut réussir de jolis coups d’éclat, et remporter des batailles – c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne faut surtout pas dénigrer le travail des personnes impliquées.

Ce type d’action peut très bien convenir à des hackers modérés peu intéressés par l’idéologie libertaire majoritaire au sein du mouvement, mais le fait de n’être dans aucun camp et dans tous les camps à la fois en rebute plus d’un, qui aimeraient pouvoir clairement revendiquer leurs positions. Quoi qu’il en soit, les quelques barouds d’honneur réalisés par ces collectifs ne doivent surtout pas être pris pour de vraies victoires historiques : l’histoire ne retient, on le sait, que les bouleversements idéologiques, et le souvenir des petites secousses institutionnelles passe avec les gouvernements.

Il est inutile de s’attarder sur les groupes, associations ou partis revendiquant l’identité « pirate », car ils refusent ainsi explicitement l’identité hacker. Leur néant idéologique ne doit être ni excusé ni soutenu : leur non-combat n’est pas celui des hackers.
III – DegenereScience

Aux Français qui se demandent comment éviter Big Brother, nous devons dire la vérité : nous sommes déjà dans une société Big Brother. La seule question qui tienne encore aujourd’hui, c’est savoir comment on va vivre avec. (Alex Türk, Sénateur du Nord, Président de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, juillet 2005 )

La visibilité est à fuir. Mais une force qui s’agrège dans l’ombre ne peut l’esquiver à jamais. Il s’agit de repousser notre apparition en tant que force jusqu’au moment opportun. Car plus tard la visibilité nous trouve, plus forts elle nous trouve. Et une fois entré dans la visibilité, notre temps est compté. Soit nous sommes en état de pulvériser son règne à brève échéance, soit c’est lui qui sans tarder nous écrase. (Comité Invisible du Parti Imaginaire, L’Insurrection qui vient, 2007 )

Dans son célèbre roman 1984, George Orwell expose l’un des plus tenaces épouvantails du XXe siècle : Big Brother. De son point de vue Anglo-Saxon, Britannique de surcroît, cloué sur son lit de mort, tout espoir ayant quitté son corps et son esprit, l’auteur entend dénoncer le totalitarisme Communiste en décrivant froidement la pire machine étatique jamais imaginée. De nos jours, cet épouvantail n’a évidemment rien perdu de sa vigueur ; il continue d’alimenter la paranoïa ambiante, et donc de distraire les esprits. Car non, évidemment, la France n’a rien à voir avec la RussieSoviétique, pas plus qu’avec le Royaume-Uni. Cette évidence, l’État Français l’a tout-de-suite intégrée : on peut faire passer toutes les restrictions aux libertés individuelles que l’on veut, tant qu’on n’agit pas comme le ferait l’épouvantail Big Brother.

La République Française, aux origines latines (c’est-à-dire fondée sur les préceptes de la Rome antique), est essentiellement basée sur l’idée que l’État doit servir de tampon entre les individus : l’un de ses rôles premiers, régaliens, est de policer les relations entre les individus. Le fameux slogan républicain « La liberté des uns s’arrête là où commence cette les autres. » signifie que l’État prive l’individu de certaines libertés, notamment celles qui pourraient mener un individu à en blesser un autre, au propre comme au figuré.

Et c’est ainsi qu’en France, contrairement au monde Anglo-Saxon qui considère que dire des bêtises est un droit inaliénable, il est interdit de formuler certains propos qui pourraient offenser telle ou telle catégorie d’individus. La France, nation des Droits de l’Homme, s’est habituée à vivre sous le régime de l’omniprésente censure d’État. Quand elle ne frappe pas tel historien nostalgique du Reich, elle frappe un rappeur misogyne ou une romancière féministe qui s’essaie au cinéma. La France s’indigne au rythme des scandales qui se succèdent ; la censure est, elle aussi, devenue une partie du Spectacle. Le CSA veille, les Français
dorment.

Il y a, cependant, une grosse épine dans le pied de l’État, douleur lancinante qui persiste depuis plusieurs décennies déjà. Car, en effet, Internet représente l’écrasante victoire du modèle Anglo-Saxon, où l’on peut tout dire, tout raconter, tout écouter, tout entendre, tout voir, tout savoir, sans restriction, sans limite, protégé par plusieurs siècles de tradition de liberté d’expression posée sur un socle constitutionnel stable, difficile à remettre en question. À ce modèle étatique de liberté d’expression, la technologie ajoute la fin des barrières géographiques et la quasi-disparition des délais de transmission. Elle ajoute l’impossibilité d’une altération a priori des propos, soit l’impossibilité du contrôle de l’expression individuelle. Le rêve des Pères Fondateurs, réalisé par une poignée de scientifiques influencés par la contre-culture.

Face à l’inexorable avancée de la liberté d’expression, les systèmes étatiques basés sur l’abolition partielle ou totale des libertés individuelles n’ont que deux choix : évoluer ou périr. La France ne fait pas exception, elle le sait depuis longtemps ; elle a, malgré tout, choisi de ne pas évoluer, et d’essayer d’inverser la tendance, tant bien que mal : censure accrue, mesures liberticides appliquées au nom de la sécurité des individus, retour en force de l’ordre moral, fichage généralisé, et filtrage des réseaux de communication. La France espère gagner une bataille idéologique qu’elle a manifestement déjà perdu. Pionnière des idéologies libérales depuis le Siècle des Lumières, mais incapable de se remettre en question, elle n’est aujourd’hui plus que l’ombre d’elle-même. Les autres nations n’attendent plus rien d’elle, et les Français non plus.

Nous pourrions, bien sûr, continuer à refuser d’engager le débat de fond qui s’impose, à refuser de changer de cap, et continuer de traiter les symptômes au lieu de traiter le mal. Mais nous pensons qu’une réflexion sur le long terme, basée sur plusieurs décennies de contre-culture hacker, peut provoquer la remise en question nécessaire à l’évolution dont la France a besoin, dont l’humanité toute entière a besoin.

La contre-culture hacker est suffisamment mûre et suffisamment universelle pour proposer des réponses à toutes sortes de problématiques concrètes, et surtout participer au débat public des grandes questions de société, bien au-delà des simples questions scientifiques et technologiques. La contre-culture hacker peut servir de base à une réflexion globale, à la fois théorique et concrète. Elle est l’outil dont nous comptons désormais nous servir au grand jour, au lieu de rester dans l’ombre.

À dater de ce jour, nous serons les ennemis déclarés de l’idéologie liberticide ambiante.

À dater de ce jour, nous informerons sans relâche les individus sur le fonctionnement de l’État Français, son idéologie, et les méthodes qu’il emploie pour maintenir le statu quo.

Nous refuserons la violence, car elle ne saurait être nécessaire alors que nous maitrisons tous les maillons de la chaine de l’information. Les différents organes de « défense » de l’État peuvent aisément briser n’importe quel individu ; nous le savons et l’assumons, car nous savons également que l’État ne pourra jamais briser une idée juste.

Nous formerons et informerons tout individu ou groupe souhaitant se tenir à l’écart de la surveillance d’État, ou simplement obtenir un certain niveau d’indépendance technologique et/ou idéologique.

Le champ d’application de notre organisation étant potentiellement très vaste, nous souhaitons vivement travailler en collaboration avec tout individu ou groupe qui œuvrerait dans un domaine précis et spécialisé en suivant une idéologie compatible avec la nôtre.
Nous ne souhaitons pas saper le travail des groupes, collectifs associations ou hacker spaces existants, et nous serions honorés de travailler en commun avec ces organisations.

De manière générale, nous formerons, informerons et conseillerons tout groupe ou mouvement politique et/ou idéologique, et ce tant qu’il n’est pas opposé au principe fondamental de liberté de circulation de l’information.

Nous invitons toute personne ou groupe pensant être concerné par ce présent manifeste à nous contacter, quelque soit le moyen. Nous invitons tous les hackers, quelque soient leurs tendances ou leurs opinions, à nous rejoindre. Il manquait à la France une organisation hacker, militante, responsable et représentative de la diversité des courants de pensée de la contre-culture, elle existe désormais.

POUR LA LIBERTÉ DE CIRCULATION DE L’INFORMATION
CONTRE LA BANALISATION DES PRIVATIONS DE LIBERTÉ

http://www.dg-sc.org/Manifeste.pdf

Repères : guerre-sociale

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 14:23
Au 13 heure, Urribe grand chef d'Etat  démocrate devant l'éternel et participant à une réunion au sommet avec ses pairs (de nouilles) a été surpris à tousser, erructer, éternuer "en plein dans la gueule des caméras et des journalistes présents"...Diagnostic-toc sévère: HA.HA.HA. HEIN? HAHAHAH, HEIN!!! (la grippe quoi)...

Nous souhaiterions unanimement que le virus soit un peu plus opérationnel qu'à l'ordinaire (après tout il s'agit de personnages de marque!), en gagne tous les membres jusqu'aux phalanges et même plus "au bout" que cela...
CREVEZ CHAROGNES!
Mais les média sont d'un naturel taquin et s'emploient à nous faire de fausses joies à nous autres quidams lambda....
Enfin....On peut toujours rêver....

Repères : guerre-sociale

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 13:25
Arrogance cruelle des valets adorateurs des casernes!!!

-"Finie la liberté" :12 Millions d'enfants retrouvent les bancs de l'école!"
-"Les enfants profitent de leurs dernières heures de liberté..."
-"Les élèves à la tâche..."
-"Quelques minutes de récréation...pas plus!"
-"Une gendarmerie aménagée en école de la dernière chance..."
-"La gendarmerie devient un internat modèle..."
-"En rangs!"
-"Les pistes audacieuses ouvertes puis abandonnées par Xavier Darcos reprises par Luc Chatel..."
....

Vous en voulez d'autres? "éducastration.nazionale.cons

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 17:18

Le wi-fi branché à Chaptal. .. puis débranché

 

 Il faut dire que ce branchement aurait fait désordre. Le 18 juin, la Les « anti-ondes » ont le vent en poupe. Après leur victoire inédite en début de semaine contre l'installation d'une antenne-relais dans le XIIIe arrondissement, ils ont remporté hier une nouvelle victoire à Paris. Alors que l'association Robin des toits, ainsi que le syndicat Supap-FSU s'apprêtaient à protester contre l'installation de quatre bornes wi-fï dans une bibliothèque jeunesse du IX e, ils n'ont même pas eu le temps d'envoyer leur courrier. Aussitôt alertée, hier après-midi, la Ville a décidé de débrancher les bornes de la bibliothèque jeunesse Chaptal (IXe) qu'elle avait installées la semaine dernière.

 

En contradiction conclusions de la citoyenne avec les conférence conférence citoyenne - 20 parisiens représentatifs de la population de la capitale - chargée de réfléchir sur les risques liés aux ondes électromagnétiques avait insisté sur le « principe de précaution » et, demandé que les équipements informatiques non nécessaires ne soient pas multipliés. En juillet, la Ville avait donc adhéré à ces principes. « Elle s'était même proclamée « ville numérique responsable », en demandant des études pour remplacer le wi-fi dans 4 bibliothèques municipales où du personnel avait ressenti des malaises, Lancry (Xe), Faidherbe (XIe), Italie (XIIIe) et Van dam me (XIVe), commente Bertrand Pieri, du syndicat Supap-FSU. Et un mois plus tard, elle branche 4 bornes alors qu'il existe 20 postes informatiques à connexion filaires à Chaptal t » « C'est faire courir des risques inutiles aux enfants, enchaîne Etienne Cendrier, de l'association Robin des toits. Non seulement c'est une bibliothèque jeunesse, mais il y a une crèche juste derrière le mur. » Les deux militants pointent également du doigt la mairie du IX e .... qui s'est portée candidate au printemps dernier pour devenir un arrondissement pilote à limiter l'exposition aux ondes à 6 Vlm.

 

({Le plan de branchement des bornes wi-fi avait été élaboré il y a très longtemps, justifie la Ville de Paris.

 

La conférence citoyenne sur les ondes n'avait pas encore eu lieu à ce moment... » Aujourd'hui, la Ville reconnaît que ces bornes ne sont plus « indispensables ». Et conclut: « En accord avec la mairie du IXe, elles sont donc maintenant débranchées. »

 

Violette Lazard

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 14:33
LES AMIS DU NEGATIF A L'OEUVRE
Trêve de plaisanteries, passons - à notre façon- à la gaudriole!

Jamais cependant les formes le plus variées et nombreuses de la misère ne seront évoquées pour au moins expliquer les conditions dans lesquelles prospèrent les sujets permettant aux merdia de se faire à bon compte des "unes salaces et voyeuristes", de se constituer une "clientèle" qui en tous points leur ressemble.

Car à ce point réduite au vide sidéral dans lesquels sont plongés les rapports humains, l'immense majorité des spectateurs se goberge de cette "barbarie en scène" qui la rassure de n'avoir dans les faits passé elle-même directement à l'acte qu'elle consomme pourtant par procuration, au même titre que si elle y avait directement participé! C'est tout juste si après le "J.T" des masses entières de malheureux modernes ne se précipitaient dans les chiottes se taper "une queue" dans l'intimité médiatique leur permettant de se dire "Comme si j'y étais..."

Pis encore: Sournoisement comme au cul d'un béntier, elle s'en délecte par compensation!!!

Secrètement cette société est fascinée par des actes qu'elle prétend réprouver, des actes auxquels elle ressemble tellement au point que si cela lui était seulement révélé elle ne pourrait rien faire d'autre que se rebeller contre l'ensemble des conditions existantes qui lui sont faites et la désigne comme complice objective de tous les massacres sous-tendus par sa passivité!

Ces massacres et autres horreurs ou ignominies qu'il aura été possible de perpétrer en son nom. de tout temps et hors temps!

Cela n'aura rien d'innocent!!!
--
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/"les amis du négatif à l'oeuvre".
http://les-batisseurs-d-abimes.over-blog.com
http://taz-network.ning.com/

Repères : guerre-sociale

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 12:13


-" Plus on remonte dans le temps, plus les victimes auront été séquestrées longtemps..."

Braves média....

Tout ceci ne serait pas arrivé s'il y avait eût une vidéo surveillance adaptée à la prévention par l'identification préventive  des criminels sexuels potentiels.

Par exemple un système électronique installé au rayon frais dans les super-marchés faciliterait grandement  la tâche des enquêteurs.

En effet, comme nous l'ont incidemment fait remarquer nos potes  de l'Ocséna, "le gruyère est le fromage préféré des déviants sexuels".

Sur ce point le mystère épais reste entièrement moulé à la louche.

D'où nous tirons les conclusions qui s'imposent, n'en déplaise aux thuriféraires de Balkany: la vidéo surveillance en matière de prévention de la délinquance  pédale toujours dans le yogourt!

Trève de plaisanteries, passons à la rigolade!

Jamais cependant les formes le plus variées et nombreuses de la misère ne seront évoquées pour au moins expliquer les conditions dans lesquelles prospèrent les sujets permettant aux merdia de se faire à bon compte des "unes salaces et voyeuristes", de se constituer une "clientèle" qui en tous points leur ressemble.

Car à ce point réduite au vide sidéral dans lesquels sont plongés les rapports humains, l'immense majorité des spectateurs se goberge de cette "barbarie en scène" qui la rassure de n'avoir dans les faits passé elle-même directement à l'acte qu'elle consomme pourtant par procuration, au même titre que si elle y avait directement participé! Pis encore: Elle s'en délecte!!!

Secrètement cette société est fascinée par des actes qu'elle prétend réprouver, des actes auxquels elle ressemble tellement au point que si cela lui était seulement révélé elle ne pourrait rien faire d'autre que se rebeller contre l'ensemble des conditions existantes qui lui sont faites et la désigne comme complice objective de tous les massacres sous-tendus par sa passivité!

Ces massacres et autres ignominies qu'il aura été possible de perpétrer en son nom.

Cela n'aura rien d'innocent!!!

--
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/"les amis du négatif à l'oeuvre".
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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 16:01

La prochaine session journalistique au services des   imbéciles titrerait sans doute, si on ne l'en privait:

-" Une grand mère séquestrée
depuis 112 ans
a été découverte en bonne santé dans la banlieue de Dôle
 dans le Jura.
Au cœur des ruines d'une maladrerie du XVIII° siècle" .


_______________________________________
 
La mémé vivait là recluse avec son ravisseur, ses douze enfants, ses 40 petits enfants et ses 180 arrières petits enfants...

Tout ceci à  l'insu des autorités municipales situées à l'étage du même bâtiment depuis 1939!

Aucun des enfants, petits enfants et arrières petits enfants n'a bénéficié de l'instruction publique ni même de l'allocation de rentrée scolaire ou du RMI.

Pourtant, les sous-sols de leur gourbi était truffé de livres.
Le dernier né rédigeait une seconde  thèse sur Catherine de II de Russie, son ainé venait de publier sous couvert de l'anonymat  une biographie des philosophes  de la Grèce antique, un autre était en passe de réaliser une bombe atomique en dépit des avis contraires émis par ses ainés .
Tel autre était au fait des théories les plus modernes et sophistiquées sur l'atome, la fission la fusion  et même les accélérateurs de particules  comme  du fonctionnement compliqué du fameux "Trouillomètre à zéro" récemment expérimenté en Suisse malheureuse.

C'est à la faveur d'une forte odeur de marijuana décelée par le caniche d'une administrée  que cette famille a pu avec l'assistance du GIGN, des CRS, du RAID et des psychologues de la Légion étrangère  recouvrer une liberté inespérée.

Après avoir été retrouvée miraculeusement saine et sauve et  relogée dans une cité HLM
des quartiers nord de la ville  cette famille a pu enfin reprendre goût à une vie digne et paisible .

Le ravisseur de la mémé, âgé quant à lui de 162 ans, à été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Besançon.
Il encoure  une peine  de prison à perpétuité.

De notre dégagé spécial sur place: S.K
 



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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 09:54
Le poisson Fric-Mayo!
Le poisson c'est bon.
le poisson est chargé en mercure.
le poisson est lourd.
Il faut stocker le gros poisson
En cas de vaches maigres.
A terme on transforme le poisson en ampoules longues consommation.
Si on y inclue la mayo, on obtient une lumière tournante très chic-choc pour les longues soirées de réveillons....
mais aussi pour les soirées d'élections diverses qui toujours nécessitent beaucoup d'éclairages...
Le Poisson au mercure peut aussi faire orifice de thermomètre...
En cas de doute concernant la température sociale ambiante et pour échantillon, on peut aussi accessoirement se foutre un poisson dans l'fion, d'où la pertinence de la mayo qu'il ne faut jamais négliger..

La mayo c'est comme un sondage; plus t'en mets moins le hareng sort.
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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 19:32
Vous n'Êtes que des Poires

Citoyens,

On vous trompe. On vous dit que la dernière Chambre composée d'imbéciles et de filous, ne représentait pas la majorité des électeurs.


C'est faux.


Une chambre composée de députés jocrisses et de députés truqueurs représente, au contraire, à merveille les électeurs que vous êtes. Ne protester pas: une nation a les délégués qu'elle mérite.


Pourquoi les avez-vous nommés ?


Vous ne vous gênez pas, entre vous, pour convenir que plus ça change, et plus c'est la même chose, que vos élus se moquent de vous et ne songent qu'à leurs intérêts, à la gloriole ou à l'argent.


Pourquoi les renommez-vous demain'?


Vous savez très bien que tout un lot de ceux que vous enverrez siéger vendront leurs voix contre un chèque et feront le commerce des emplois, fonctions et bureaux de tabac.

Mais pour qui les bureaux de tabac, les places, les sinécures si ce n'est pour les Comités d'électeurs que l'on paye ainsi ?


Les entraîneurs des Comités sont moins naïfs que le troupeau.

La Chambre représente l'ensemble.

Il faut des sots et des roublards, il faut un parlement de ganaches et de Robert Macaire pour personnifier à la fois tous les votards professionnels et les prolétaires déprimés.


Et ça, c'est vous !


On vous trompe, bons électeurs, on vous berne, on vous flagorne quand on vous dit que vous êtes beaux, que vous êtes la justice, le droit, la souveraineté nationale, le peuple-roi, des hommes libres. On cueille vos votes et c'est tout. Vous n'êtes que des fruits… des Poires.


On vous trompe encore. On vous dit que la France est toujours la France. Ce n'est pas vrai.

La France perd, de jour en jour, toute signification dans le monde , toute signification libérale. Ce n'est plus le peuple hardi, coureur de risques, semeur d'idées, briseur de culte. C'est une Marianne agenouillée devant le trône des autocrates. C'est le caporalisme renaissant plus hypocrite qu'en Allemagne : une tonsure sous le képi.


On vous trompe, on vous trompe sans cesse. On vous parle de fraternité, et jamais la lutte pour le pain ne fut plus âpre et meurtrière.


On vous parle de patriotisme, de patrimoine sacré à vous qui ne possédez rien..


On vous parle de probité; et ce sont des écumeurs de presse, des journalistes à tout faire, maîtres fourbes ou maîtres chanteurs, qui chantent l'honneur national.


Les tenants de la République, les petits bourgeois, les petits seigneurs sont plus durs aux gueux que les maîtres de régimes anciens. On vit sous l'oeil des contremaîtres.


Les ouvriers aveulis, les producteurs qui ne consomment pas, se contentent de ronger patiemment l'os sans moelle qu'on leur a jeté, l'os du suffrage universel. Et c'est pour des boniments, des discussions électorales qu'ils remuent encore la mâchoire, la mâchoire qui ne sait plus mordre.


Quand parfois des enfants du peuple secouent leur torpeur, ils se trouvent, comme à Fourmies, en face de notre vaillante armée... Et le raisonnement des lebels leur met du plomb dans lit tête.

La Justice est égale pour tous.


Les honorables chéquards du Panama roulent carrosse et ne connaissent pas le cabriolet. Mais les menottes serrent les poignets des vieux ouvriers que l'on arrête comme vagabonds !


L'ignominie de l'heure présente est telle qu'aucun candidat n'ose défendre cette Société. Les politiciens bourgeoisants, réactionnaires ou ralliés, masques ou faux-nez, républicains, vous crient qu'en votant pour eux ça marchera mieux, ça marchera bien. Ceux qui vous ont déjà tout pris vous demandent encore quelque chose :


Donnez vos voix, Citoyens !


Les mendigots, les candidats, les tirelaines, les soutire-voix ont tous un moyen spécial de faire et refaire le Bien public.


Ecoutez les braves ouvriers, les médicastres du parti: ils veulent conquérir les pouvoirs... afin de les mieux supprimer.


D'autres invoquent la Révolution, et ceux-là se trompent en vous trompant. Ce ne seront jamais les électeurs qui feront la Révolution. Le suffrage universel est créé précisément pour empêcher l'action virile. Charlot s'amuse à voter…


Et puis quand même quelque incident jetterait des hommes dans la rue, quand bien même, par un coup de force, une minorité ferait acte, qu'attendre ensuite et qu'espérer de la foule que nous voyons grouiller : la foule lâche et sans pensée.


Allez ! allez, gens de la foule ! Allez, électeurs ! aux urnes…

Et ne vous plaignez plus.


C'est assez. N'essayez pas d'apitoyer sur le sort que vous vous êtes fait. N'insultez pas, après coup, les Maîtres que vous vous donnez.


Ces Maîtres vous valent, s'ils vous volent. Ils valent sans doute davantage : ils valent vingt-cinq francs par jour, sans compter les petits profits. Et c'est très bien:

 

L'Electeur n'est qu'un Candidat raté.


Au peuple du bas de laine, petite épargne, petite espérance, petits commerçants rapaces, lourd populo domestique, il faut un Parlement médiocre qui monnaie et qui synthétise toute la vilenie nationale.


Votez, électeurs ! Votez !

Les parlements émanent de vous.


Une chose est parce quelle doit être, parce qu'elle ne peut pas être autrement. Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement — retournez à vos députés…


Zo D'Axa
La Feuille, 1898

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