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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 10:40

Les précaires emmerdent le parti socialiste (et le medef et aussi plein d’autres...) Pourquoi ? Comment ?

Retrouvons-nous de 15h à 21h vendredi 29 avril sur la place de la République occupée, derrière la pancarte « Les précaires emmerdent le parti socialiste ». Un espace pour s’informer, propager des pratiques d’autodéfense sociale. Un moment pour partager des expériences dans et contre le travail, depuis nos précarités, depuis des résistances et des luttes.
Un lieu pour penser ensemble des actions et inventer la grève des chômeurs et précaire
s.

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 10:17

Nous venons de recevoir ceci de quelqu'un qui y était vers 1 h du mat hier !

Ils sont toujours là pour casser l'ambiance , hélas!!!

Mais on n'empêchera pas l'oiseau de prendre son envol !

Eva Lock Kua

Place de la République :

La police ment, les médias relayent !

(C'est pas un scoop !)

Il se trouve qu'hier soir (du 28 Avril 2016), après une réunion, je suis passé place de la République à Paris, vers 1 heure moins le quart du matin. Il y avait là une mini foule de 100 a 200 jeunes, qui écoutaient de la musique un peu techno, autour d’un Sound Système. L’ambiance était très calme et plutôt festive et amicale.

La place, était néanmoins cernée par la police, qui avait mis les gros moyens. Dans le métro aussi. C’était un dispositif important. La seule tension venait de là.

Je suis reparti vers 1h15.

Je découvre ce matin, que dans les minutes qui ont suivi, la Police s’est donné les moyens de dégager la place. Il s’en est suivi de la riposte, qui a déchainé la Police, et ainsi de suite ! Arrestations, dégradations …

La Police précise aujourd’hui, « qu’après l’heure, c’est plus l’heure », et que la fin des rassemblements autorisés sur la place a été fixée par décrets.

Cependant, vouloir se confronter à une foule de jeunes faisant la fête, en jouant les rabat-joie, ne pouvait qu’exposer la police à une riposte de certains d’entre eux.

Une riposte, prévisible, qu’attendait la police, pour réprimer, arrêter, ramener du gibier » !

Manifestement, c’est la police, qui a cherché la merde ! C’est la police qui voulait en découdre !

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 18:59

Que dire ?

D'un côté, c'est GE NIAL Qu'on puisse se parler, échanger, sur une place cernée , infiltrées par les keufs, C'est GE NIAL de voir tant de commissions s'ériger çà et là , c'est GE NIAL ces assemblées improvisées, surtout l'Agora où il faut s'exprimer par les gestes dictés par les indignés (ainsi font les marionnettes, c'est d'un risible!..), oui, c'est GE NIAL !

Mais... au fait c'était pour quoi au début, cette Nuit debout .?

Ah oui !! c'était pour faire barrage à la loi El Komri!!c'est vrai!

On l'avait presqu'oublié ce projet de loi! Cela arrange bien certains tout ce débordement qui éloigne et dilue cette mobilisation - là, urgente s'il en faut, El Komri, j'entends !

Et voilà que Fakir se frotte les mains depuis qu'ils trouvent du travail à ceux qui se retrouvent au chomdu -(cf "Merci patron") et qu'ils passent partout dans les médias !
Mercredi 20, la Bourse du travail était fermée pour nous, qui ne sommes pas des gens importants comme ils disent , car seuls les journalistes et la police pouvait y entrer!
Nous étions dehors, la grande salle était pleine, ils n'ont pas pensé à nous faire entrer dans le hall, histoire qu'on écoute au moins un peu ce qui se tramait derrière cet appel alléchant :

"Nuits debout, et après ?."

Oui, et après ?

espérons que l'on ne rira pas jaune, APRES !

Eva Lock Kua
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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 16:27

mardi 23 février 2016 à 19h

Lieu : Paris 10e

Bourse du Travail de Paris
3 rue du château d’eau
Métro Républ
ique

Soirée « Leur faire peur »

La même semaine quasiment, on a eu une manif contre Notre-Dame-des-Landes, une deuxième contre l'état d'urgence, une troisième contre la condamnation des Goodyear, une quatrième contre la réforme des collèges. Alors que toutes ces luttes ont une cause commune : une oligarchie qui a pris le contrôle de l'économie, des médias, de la Justice, du gouvernement (fût-il « socialiste »).

Tant qu'on ira de façon séparée, on perdra.


Donc, l'objet de cette rencontre, au-delà des prises de parole en public, c'est que se croisent des rouges et des verts, des prolos et des intellos : pouvons-nous aller vers une initiative commune ? Contre l'extrême droite, la droite de droite et la « gauche de droite », peut-on rouvrir l'espérance ?

La forme qu'on propose :

  1. un « in » : salle Ambroise Croizat, des interventions en tribune de cinq minutes (rythmées par la Fanfare invisible) ;
  2. un « off » : des discussions autour d'un punch dans les salles à côté, pour faire prendre langue et sonder les cœurs ;
  3. retour dans la grande salle pour une synthèse et une proposition d'initiative mise au vote.

Le programme est en construction, mais en gros :

  • des syndicalistes (de Goodyear, PSA, la Confédération paysanne) ;
  • des militants écolos (de NDDL, contre Monsanto) ;
  • des intellos : Hervé Kempf, Gérard Mordillat, Frédéric Lordon.

Soirée organisée par Fakir

OK, companieros, ensemble oui, mais pas avec n'importe qui !

traduc : attention aux alliances !!

Eva Loc Kua

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:52

Samedi 27 et dimanche 28 février.

Journée portes ouvertes de la Cantine des Pyrénées dans son nouveau lieu

77 rue de la Mare m° Jourdain

Venez manger et discuter !

La Cantine des Pyrénées manquait dans le 20e.

Il y a trop peu d'espaces où tout ne se réduit pas à une question d'argent et de rentabilité. Les lieux auto-organisés et indépendants des pouvoirs politiques actuels manquent terriblement.

Nous, habitants, chômeurs, travailleurs, sans papiers et précaires du 20e avons besoin de lieux pour nous rencontrer, discuter et organiser nos solidarités.

BISSSZES A TODOS OS AMIGOS . JANIE ET CIE....

ON PENSE TRES FORT A CLAUDINE

EVA LOC KUA

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 10:39

État d’urgence ou changement de régime ?

La question de l’état d’urgence peut se poser en confrontant deux déclarations. D’une part, le premier ministre Manuel Valls a exprimé à France Inter que « l’état d’urgence c’est l’Etat de droit », d’autre part, un policier, dans une intervention musclée, dit à la personne traumatisée par l’action policière : « De toute façon, on est en état d’urgence, on fait ce qu’on veut. »

La considération de la hiérarchie pourrait nous amener à conclure que le chef du gouvernement a raison et que le policier a tort. Pourtant, l’observation du nombre de portes défoncées, de perquisitions, d’arrestations et d’arrêts domiciliaires, sans que les personnes concernées présentent un quelconque caractère de dangerosité, nous indique que la déclaration du policier n’est pas sans fondement. On pourrait considérer qu’il ne s’agit là que d’une série d’accidents, de « dysfonctionnements » qui n’invalident pas le point de vue du premier ministre.
L’analyse juridique nous permettra de trancher la question. Remarquons d’abord qu’il est paradoxal d’invoquer l’Etat de droit pour justifier la prorogation de 3 mois d’un état d’urgence qui n’a d’autre objectif que de s’affranchir du principe de séparation des pouvoirs et de concentrer l’ensemble des prérogatives aux mains de l’exécutif et de sa police. Depuis le début de l’état d’urgence, la plupart des perquisitions administratives conduites le sont pour des affaires relevant du maintien de l’ordre, par exemple, sur des militants écologistes, ou du droit commun, sans aucun lien avec la lutte antiterroriste. Constatons aussi que le texte s’oppose à ce que préconise la Cour européenne des Droits de l’homme, à ce que toute ingérence dans le droit, veillant au respect des libertés, ne peut se faire que sur la base d’une « loi d’une précision particulière », c’est-à-dire sur base de règles claires et détaillées. La loi sur l’état d’urgence est tout le contraire. Les articles sont particulièrement flous et laissent une marge d’interprétation quasiment illimitée.

De l’assignation à résidence au camp de détention

Les conditions de l’assignation à résidence, décidée sans intervention d’un juge, sont durcies. La loi de 1955 s’appliquait à toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse », elle s’applique désormais à toute personne « à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace ». La formulation est beaucoup plus large et floue car les « raisons sérieuses » ne sont pas spécifiées. En passant de « l’activité » au « comportement » et à la « présomption », la nouvelle loi abandonne la matérialité des faits pour se rapprocher d’un délit d’intention.
L’assignation à résidence s’applique dans un lieu qui n’est pas forcément le domicile. Le suspect peut y être conduit manu militari. La loi ouvre ainsi la porte à la formation de camps. Il s’agit d’ailleurs d’un projet du gouvernement qui a envoyé en ce sens une demande d’avis au Conseil d’Etat. Elle porte sur la « constitutionnalité et la compatibilité avec les engagements internationaux » d’un internement administratif, à titre préventif, de personnes fichées S, environ 10 000 individus qui n’ont jamais été condamnées.
Le camp pourrait également aussi prendre la forme d’un « centre de déradicalisation » prévu pour fin 2015. Il pourrait d’abord accueillir des « repentis mis à l’épreuve afin de mesurer leur volonté de réinsertion » puis des jeunes « repérés pour leur radicalisation ».

Perquisitions étendues et limitation du droit d’association

Les perquisitions de nuit, sans autorisation judiciaire, peuvent avoir lieu s’il existe « des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue une menace. » Elles remettent en cause l’inviolabilité du domicile et peuvent se dérouler pour des raisons vagues et détachées de tout élément matériel.
Les ordinateurs et les téléphones peuvent être perquisitionnés et les données copiées. Il n’est pas prévu qu’elles soient détruites si elles ne révèlent pas d’infractions et elles peuvent être transférées dans une banque générale de données. La perquisition administrative ne se limite pas à la copie des éléments trouvés sur les appareils, elle permet également la saisie de l’ensemble des éléments et documents « accessibles à partir du système initial ou disponible pour le système initial. » Elle pourrait ainsi concerner les relations de la personne concernée. La perquisition s’inscrit ainsi dans un système global de mise sous contrôle des populations.
La possibilité d’empêcher toute réunion sur la voie publique pour « raisons de sécurité » durant l’état d’urgence a déjà permis d’interdire l’annulation de la grande manifestation qui devait se tenir à Paris, le 29 novembre, veille de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP21). L’interdiction des manifestations inquiète aussi les organisations syndicales, elles font remarquer que : « Ni l’ouverture des centres commerciaux, ni le maintien d’événements sportifs dans des stades accueillant des dizaines de milliers de personnes ne font l’objet de mesures similaires ».
Le texte laisse une grande marge d’appréciation pour dissoudre les associations ou groupements « qui participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent ». La dissolution est définitive.

Constitutionnalisation de l’état d’urgence

Comme l’a déclaré le président Hollande, au lendemain des attentats, le gouvernement veut inscrire l’état d’urgence dans la Constitution. Si les pouvoirs exceptionnels y sont inscrits, alors ils ne peuvent plus véritablement être considérés comme des pouvoirs d’exception. Ils font alors partie du régime mis en place par le texte constitutionnel. On doit parler d’un changement de régime politique, le passage d’un régime démocratique à un état d’exception permanent, un oxymore servant de cache-sexe à un Etat policier. Cette orientation est par ailleurs confirmée par deux nouveaux projets de loi. Le premier texte règle la « sortie » de l’état d’urgence en prolongeant les pouvoirs de la police et du parquet. Le second projet vise, quant à lui, à élargir considérablement les prérogatives de la police en temps normal. Quatre mesures sont prévues afin de faciliter les perquisitions administratives qui pourront avoir lieu de nuit. Un délit « d’obstruction à la perquisition » sera créé. Il s’agit bien d’indiquer aux citoyens qu’ils n’ont aucun droit face à la police. En outre, les policiers pourront saisir tout objet ou document sans en référer au procureur. La police est libérée du dernier élément du contrôle judiciaire, celui du procureur, d’un magistrat pourtant directement soumis au pouvoir exécutif.

Jean-Claude Paye (auteur de “De Guantanamo à Tarnac. L’emprise de l’image”. Editions Yves Michel 2012.)

"l'Etat d'urgence sera nécessaire jusqu'à la chute de Daesh" (!!!!!) dixit Manuel Valls

A Paris la manif du samedi 30 janvier est à 14h30 à République

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 16:43

Je ne saurais que vous recommander de ne pas entrer dans un débat passionnel et sans fondement comme j'ai eu l'occasion de voir denièrement :

"Non à la guerre" clamait-on, sans creuser la question, ni remettre en cause l'impérialisme et désir d'extension de part et d'autre.

Y compris à Publico qui présenta la semaine dernière un livre "Je suis Charlie, ainsi soit-il" (!!!..)

Où les auteurs avançaient qu'il fallait compter désormais avec les religions!

Et quelqu'un de lui répondre que, quand même, Charlie hebdo y avait été un peu fort et qu'il fallait ménager les susceptibilités des croyants!!

"Ben voyons , lui ai-je rétorqué, vous allez dire vous aussi qu'ils l'avaient bien cherché, cette attaque??"

Entre deux semonces par l'animatrice (;"T'as pas demandé la parole !!",) qui tentait de me faire taire, j'eus le temps de lancer la fameuse phrase de Voltaire :

"Je ne pense pas comme vous, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire !"

Sur ce, furieuse, je quittai la réunion, dans un total brouhaha !!!

Eva Loc Kua

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:16

Le collectif "stop Etat d'urgence" se réunira mardi 5 janvier à partir de 18 heures à la Bourse du travail, 3 rue du Château d'eau Paris métro République

BONNE ANNEE 2016

SOUS HAUTE SURVEILLANCE !!!

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 12:29

CE VIEUX MONDE QUI N'EN FINIT PAS DE TREMBLER...VITE! S'EN METTRE PLEIN LES FOUILLES!!!

Très beau & pas cher

__________________

LE PLANCHER DES VACHES-VACHES

___________________

Trrrrrembllllllez carcasssses, trrrrrembllllllez

arrivistes et profiteurs de tout poil

ENRICHISSEZ VOUS ! ACCUMULEZ ! THESAURIZEZ !

Car selon vous il restera bien un coin où il fera bon vivre

la saine et patiente contemplation

de vos cadavres

en pleine décomposition

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 16:23

Communiqué 21 novembre 2015

Lundi 23 novembre à 16 h, des représentant·e·s des faucheurs de

chaises seront reçus par la direction générale au siège du groupe BNP Paribas pour discuter de la fermeture de ses filiales dans les paradis fiscaux. Alors que ces derniers sont à nouveau sur la sellette pour leur contribution au financement des réseaux terroristes internationaux, la principale banque française va-t-elle enfin se décider à rompre ses liens avec ces trous noirs de la finance ?

Dès le lendemain des attentats du 13 novembre, par un courriel émanant de Madame Pessez, sa déléguée à la responsabilité sociale et environnementale, le groupe BNP Paribas a demandé aux faucheurs de chaises « de cesser vos actions de vols de chaise, toute intrusion dans nos agences pouvant avoir des conséquences très graves » étant donné « l’état d’urgence désormais en vigueur ».

Dans leur réponse, Thomas Coutrot (porte-parole d’Attac), Florent Compain (président des Amis de la Terre) et Txetx Etcheverry (membre de la Coordination d’Action Non-Violente COP 21) proposent à BNP Paribas une armistice : « nous sommes prêts à appeler à la suspension des réquisitions de chaises dans les agences de la BNP si vous annoncez la fermeture de vos 7 filiales dans les îles Caimans ».

Depuis début octobre 35 actions de réquisitions citoyennes ont eu lieu, dans de nombreuses villes en France, et même à l’étranger, dans des banques impliquées dans l’évasion fiscale. Le groupe BNP Paribas a été particulièrement visé (27 fauchages) car il est en pointe dans l’organisation de l’évasion fiscale via ses 171 filiales dans les paradis fiscaux, dont 7 dans les Îles Caïmans.

Ces actions ont répondu à l’« Appel à réquisitionner 196 chaises » qui a été lancé le 30 septembre par des dizaines de personnalités, dont le philosophe et ancien résistant Edgar Morin, le sociologue Alain Caillé, l’essayiste Susan George, le philosophe et ancien Haut référendaire à la Cour des Comptes Patrick Viveret, ou l’ancien résistant Claude Alphandéry.

Suite aux terribles attentats du 13 novembre, les faucheurs de chaises ont suspendu leurs actions pour quelques jours pour respecter la période de deuil. Mais l’évasion fiscale, elle, continue à réduire les fonds disponibles pour la transition écologique et sociale, à commencer par le Fonds vert pour le climat. ​Et les paradis fiscaux continuent à héberger l’argent des mafias criminelles et terroristes.

Si la réunion du 23 novembre​ ​débouchait sur un échec, les faucheurs de chaises repartiront à l’action pour obliger BNP Paribas à cesser ses pratiques scandaleuses.

Informations complémentaires

Lettre dirigée à M. Bonnafé Président directeur général de BNP Paribas

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