Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:10
Ouverture du procès de la dictature chilienne à Paris

il y a 25 min -Par Eva Lock Khwua:

Le procès de 14 militaires, pour la plupart chiliens, accusés de la disparition de quatre Français sous la dictature d'Augusto Pinochet au Chili entre 1973 et 1990, s'est ouvert en l'absence des accusés mercredi à Paris.

Le président de la cour d'assises Hervé Stéphan a appelé en vain les accusés et constaté que, comme prévu, ils avaient renoncé à se faire représenter par un avocat. Ils dénient en effet à la justice française le droit de les poursuivre.


Le procès va donc se tenir par défaut, uniquement en présence des familles des disparus et de leurs avocats et le dossier sera jugé par trois magistrats professionnels, sans jurés, le 17 décembre, a dit le magistrat.


Les familles des victimes, qui attendent ce procès depuis le dépôt de plaintes en France en 1998, sont arrivées toutes ensembles au palais de justice, très émues, et ont fait part de leur volonté d'une condamnation symbolique.


Le principal accusé est Manuel Contreras, 81 ans, ancien chef de la police secrète du régime Pinochet, la Dina. Comme certains des accusés déjà condamnés dans leur pays pour d'autres faits, Il est détenu au Chili.


Ce procès de Paris est la première audience au monde abordant la nature du régime issu du coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973, appuyé en sous-main par les Etats-Unis.


La dictature a fait 3.197 morts et disparus, selon un rapport officiel remis au Chili en 1991.


Le procès français, fait exceptionnel, sera filmé pour son intérêt historique.


Le dossier porte sur la disparition le 11 septembre 1973 de Georges Klein, conseiller au cabinet du président socialiste Salvador Allende, renversé par la junte militaire conduite par Augusto Pinochet.


Les disparitions d'Etienne Pesle le 19 septembre 1973 et de deux membres du Mouvement de la gauche révolutionnaire (Mir), Alphonse Chanfreau, le 30 juillet 1974, et Jean-Yves Claudet-Fernandez, le 1er novembre 1975, sont aussi examinées.


Mis en cause dans cette procédure ouverte en 1998, quand il était retenu à Londres à la demande de la justice espagnole, Augusto Pinochet fut visé par un mandat d'arrêt, avant de mourir libre en 2006 à 91 ans dans son pays.

 

Londres l'avait laissé partir en 2000 après 503 jours d'assignation à résidence.


Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 09:53

Oussmane, Madeleine Reinéri, deux enfants de 11 ans noyés dans l’Isère

BIS REPETITA:

Hier, un petit garçon de onze ans, Ousmane -dont le nom  n’a pas été divulgué- s’est noyé dans la glaciale misère.

Las de subir les assauts répétés et inchangés de la misère qui envahit tout espace de vie et même toute perspective d’une vie autre, l’issue ne pouvait que tourner au drame une fois de plus….

Comme dans le tout debut des années 70′ la petite Madeleine Reineri* âgée alors d’une dizaine d’années, après avoir sagement déposé son cartable sur la berge  et s’être jetée dans l’Isère et de s’y noyer ce petit garçon sans le savoir aura presque -geste pour geste- répété la même tragédie, lui aussi aura « déposé sagement son cartable » avant de se précipiter dans les eaux tumultueuses et boueuses de la rivière .

Les spécialistes feignent de ne pas comprendre la constance du rejet qu’inspire ce monde jusque chez les plus jeunes générations….

A ce stade obtus de l’incompréhension on peut parler d’assassinat!

Steph

*in: Internationale Situationniste N°11 ou 12…Je ne sais plus....

 
  1. - »(Voix monotone.)

    Une jeune vedette de la radio se jette dans l’Isère.
    Grenoble. La petite Madeleine Reineri, douze ans et demi, qui animait, sous le pseudonyme de Pirouette, l’émission radiophonique des Beaux Jeudis, au Poste Alpes-Grenoble, s’est jetée dans l’Isère, vendredi après-midi, après avoir déposé son cartable sur la berge de la rivière.

    (Doucement.)

    VARALINE
    VARADALINE
    SIANE MARIALE MALIVOLANE.

    Ma petite sœur, nous ne sommes pas beaux à voir. L’Isère et la misère continuent. Nous n’avons pas de pouvoirs.

    Le Soulèvement de la Jeunesse…


  2. (Coups de sifflets stridents ;
    puis chœur lettriste en fond sonore dominé par des cris et des coups de sifflets.)…. »

  3. Guy Debord: Hurlements en faveur de Sade/Œuvres cinématographiques complètes

    http://www.cythere-critique.com/HurlementsenfaveurdeSade.htm

    Répondre

Répondre
Partager cet article
Repost0
6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 15:22


Nouvelles giménologiques 

 

Georgette Kokoczinski

 

Groupe International et protagonistes du récit d’Antoine / Adaptation musicale
En las ríberas del Ebro
http://gimenologues.org/spip.php?article459

Les amis des giménologues publient

La révolution et les collectivités à Alhama de Granada (suite)
http://gimenologues.org/spip.php?article458

Brèves
El Sueño Igualitario N°113
http://gimenologues.org/spip.php?article457

Brèves
El Sueño Igualitario N°112
http://gimenologues.org/spip.php?article456

 

Les giménologues, décembre 2010

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 12:25

 

Samedi 11 décembre à 16h00, rassemblement devant le centre fermé de Vottem

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 11:44

50e anniversaire de la Grève du Siècle – Leçons pour aujourd'hui

-Alain Braulio-

 

C'est peut-être l'occasion de porter la contradiction sur la nature et les causes

de l'aliénation dans les luttes sociales.

Nous ne pourons y être....Surtout moi cloué au fond de mon lit...-Steph-

 


1960: La bourgeoisie belge s'attaque frontalement aux droits des travailleurs, au travers de la « Loi Unique ». La riposte du mouvement ouvrier allait être à la hauteur, avec la « Grève du Siècle » de l'hiver 1960-1961. Pendant 5 semaines une grève quasi insurrectionnelle paralyse le pays, la gendarmerie réprime durement le mouvement et l'armée occupe les points stratégiques.
Pour commémorer le 50e anniversaire de cet événement, la Formation Léon Lesoil, en collaboration avec le Centre Ernest Mandel, organise une journée destinée à évoquer les grands épisodes de la Grève de 60-61, à donner la parole à des témoins de la lutte et à transmettre ainsi les leçons, l'héritage, les forces - mais aussi les faiblesses - d'un grand combat ouvrier.
Comment s'organisa la grève générale et quels furent ses épisodes les plus marquants, dans l’ensemble du pays ? Quel fut le rôle des forces à la gauche du PSB, à la fois en son sein et en dehors? Quelle était le contenu et l'orientation des réformes de structure anticapitalistes mises en avant par la FGTB? Quelle place a occupé la jeunesse ouvrière?
2010: Beaucoup de choses ont changé depuis 1960 en Belgique, tant au niveau politique, institutionnel que dans notre mouvement ouvrier. Mais, à l'heure où le capitalisme traverse une crise profonde et où, partout, l'austérité est à l'ordre du jour, une chose n'a pas changé: la nécessité de lutter pour défendre les conquêtes sociales et en arracher de nouvelles. La Grève 60-61 a donc beaucoup de choses à nous apprendre aujourd'hui.
Programme de la journée du 4 décembre:
13h30: Ouverture des portes
14h00-15h30: Séance plénière
60-61: Force et faiblesse d'un grand combat – Témoignages de participants à la Grève du Siècle
Animation: Peter VELTMANS (collaborateur au journal « Rood ») et Denis HORMAN (journaliste à « La Gauche »)
Témoignages: Gilbert LECLERCQ (ouvrier maçon, Binche), Lucien VAN ESPEN (ouvrier métallo, Vilvorde), Francine DEKONINCK (infirmière, Bruxelles), Miel DANIELS (tramwayman, Anvers), André HENRY (ouvrier verrier, Charleroi).
15h30-16h00: Pause café
16h00 – 17h30: Ateliers:
a) La Gauche au sein du Parti socialiste, le programme de réformes de structure anticapitalistes, l'Opération Vérité
Avec e.a: Gilbert LECLERCQ (opposant de gauche au sein de la Fédération de Thuin du PSB)
b) Le rôle des Jeunes Gardes Socialistes dans la Grève
Avec e.a: Mathieu DESCLIN (JGS, Uccle)
c) La Gauche, le Parti communiste, André Renard: quelle stratégie pour la grève?
Avec e.a: Georges DOBBELEER (président national des JGS en 60-61)
17h30-18h00: Pause café
18h00-19h00:
Synthèse des ateliers, meeting de clôture et hommage aux camarades disparus
Avec e.a: Céline CAUDRON (historienne et porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire)
19h00-19h30: Petite restauration
19h30-20h30: Film
« Combattre pour nos droits ». Film de Frans BUYENS, 1962, 60'
Réalisé à partir de documents d’actualité, Combattre pour nos droits est une chronique virulente des 5 semaines de "La grève du siècle" (hiver 60-61) contre le démantèlement des acquis socio-économiques de "la Loi unique" promulguée par le gouvernement catholique-libéral belge de l’époque. Dédié à Joris Ivens (cinéaste hollandais internationaliste qui co-réalisa avec Henri Storck Misère au Borinage), ce pamphlet de Frans Buyens fait partie des films rares et précieux qui auront soutenu les luttes de la classe ouvrière du siècle dernier. (ciné-nova)
Informations pratiques
  • Entrée: 5 € (Pensionnés, chômeurs, étudiants : 3 €)
  • Traductions simultanées
  • Stands et Librairie
  • Bar et Petite restauration à prix démocratiques
  • Adresse: Pianofabriek, 35 rue du Fort à 1060 Saint-Gilles (Bruxelles)
  • Trams au départ de la gare de Bruxelles-Midi : lignes 3, 4 ou 51, arrêt  Parvis de Saint-Gilles
Infos et inscriptions: 0486 29 19 29. FLL: 20 rue Plantin, 1070 Bruxelles. info@lcr-lagauche.be
N° de compte: 001-0728451-57 // IBAN: BE09 0010 7284 5157
Brochure: « La Grève belge de 1960-1961 »
La FLL réédite une brochure d'analyse marxiste de la Grève réalisée à l'époque par Jean De Vries, Fernand Charlier (Ernest Mandel) et Emile Decoux. 20 pages A4, vendue au prix de 2 euros (3 euros, frais de port inclus).

Dépliant de l'activité en format PDF
Affiche en format PDF
Cahier de formation marxiste n°6 — 1960-1961 : la Grève du Siècle

=


______________________________

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:27

 

Accueil du site > Appels, hommages et fictions > Hommages > Pour le Malien

Une vie = une vie

par Pierre Tevanian, 3 décembre

Il n’a pour nous ni nom, ni visage, ni femme ni enfants, ni frères ni sœurs, ni père ni mère, ni ami-e-s en deuil. Les premières dépêches l’ont appelé « un Malien », les suivantes l’ont appelé « le Malien ». Certains journalistes l’ont ensuite appelé, encore plus salement, « le forcené », parce que son « gabarit » – seule information à laquelle nous avons eu droit – était « impressionnant », dixit la sacro-sainte « source policière », et parce qu’avec un marteau il avait « blessé légèrement » quatre policiers qui tentaient, à coups de gaz et de décharges électriques, de le « neutraliser » – c’est comme ça qu’on parle dans la France de 2010.

Le Malien, comme nous devons l’appeler, comme il a été décidé que nous devions l’appeler, est mort le mardi 30 novembre 2010 à l’âge de 38 ans, « à la suite d’une interpellation policière ». Plus précisément, on nous dit que la police cherchait à l’interpeller, au départ, pour une altercation avec un voisin, puis qu’il s’est avéré, circonstance aggravante, être un sans-papiers sous le coup d’un « arrêté de reconduite à la frontière ».

Le « forcené » risquait donc, tout bonnement, l’expulsion forcée – et par conséquent, en voulant à tout prix échapper à la police, et en n’hésitant pas pour cela à blesser légèrement quatre policiers, il n’a eu qu’une réaction parfaitement humaine et compréhensible, que chacun-e d’entre nous aurions pu avoir à sa place.

Cela, personne ne l’a souligné, ni dans les brèves dépêches qui ont « couvert l’événement », ni dans les quelques « réactions politiques » que ledit événement a suscitées. Trois jours ont passé et le débat est clos. Le Malien est aux oubliettes. Tout au plus une partie de la gauche – grosso modo celle qui est à la gauche du Parti socialiste – demande une enquête, voire un moratoire, sur les effets du « taser », dont les décharges de 50000 volts sont peut-être bien pour quelque chose dans la mort brutale d’un homme qu’on nous décrit par ailleurs comme robuste. Fidèles à une longue tradition, les syndicats policiers plaident sans le moindre fondement la « légitime défense » tandis que les plus hautes autorités de l’État – en la personne du ministre Brice Hortefeux – couvrent l’homicide en nous expliquant qu’il n’y avait pas d’alternative, sinon « les armes à feu ».

Quant à la Justice, par la voix du procureur chargé de l’enquête, elle nous dit prudemment qu’aucune « conclusion définitive » ne peut être tirée quant à l’origine du décès, même si l’autopsie tend à privilégier l’hypothèse d’une mort par « asphyxie », liée à l’absorption massive de gaz lacrymogènes et attestée par des traces de sang dans les poumons du défunt.

L’événement ne pose en somme pas d’autre question que celle, purement technique, des modalités les plus adéquates d’une mise à mort : vaut-il mieux gazer, électrocuter ou simplement abattre, à l’ancienne, ces « Maliens forcenés » qui vont jusqu’à « blesser légèrement » des policiers pour échapper à une expulsion ?

La question qui n’est pas posée, même par celles et ceux qui ont raison d’appeler à l’arrêt de l’usage des « tasers », est celle beaucoup plus vaste, profonde et ancienne, de la violence policière, et des politiques étatiques qui rendent cette violence non seulement possible, mais plus que cela : nécessaire  [1]. Il est évident en effet que le taser est une invention abjecte, et il est peu douteux, même s’il s’avérait que c’est l’asphyxie qui au final « a entraîné la mort », que l’usage dudit taser n’a rien arrangé, mais ce n’est pas la première fois que la police, avec ou sans armes, tue un sans-papiers, un immigré ou un « jeune de cité », en essayant de le « neutraliser ». Et si ces mises à mort engagent la responsabilité individuelle de chaque agent qui accepte d’honorer à ce prix les missions qu’on lui confie, elles engagent aussi, et il serait bon d’en parler, les ministres qui conçoivent lesdites missions et font, du « chiffre » en général et en particulier de l’« objectif chiffré » de « 25000 reconduites à la frontières par an », un impératif catégorique au regard duquel la vie humaine – ou en tout cas malienne – ne vaut pas grand chose.

Si tel n’était pas le cas, si une vie malienne valait une vie bien française et bien blanche, il serait évident pour tout le monde que, face à un sans-papiers fuyant une expulsion – autrement dit : un homme désarmé ne mettant en danger la vie de personne – l’alternative aux décharges électriques de 50000 volts n’est ni l’arme à feu, ni l’asphyxie par le gaz, ni (comme ce fut le cas pour d’autres « bavures ») l’étranglement. Il serait évident qu’en ces circonstances, des « gardiens de la paix » dignes de ce nom, dans une « démocratie » digne de ce nom, n’ont rien de mieux à faire que de le laisser fuir. Si cet « abandon », cette « abdication », ce « laxisme » vous révolte, s’il vous révolte plus que la possibilité – maintes fois actualisée – d’une mort d’homme, c’est bel et bien que la chasse aux sans-papiers est devenue un impératif catégorique, une fin qui justifie tous les moyens, et que cette mort d’homme ne vaut pas d’autres morts d’homme – ou, pour le dire autrement, que cet homme ne vaut pas d’autres hommes, ne vaut pas non plus le chien ou le chat dont la mort nous désole, ne vaut en fait à peu près rien.

Ces mots choquent, je le sais d’expérience. Comme je sais d’expérience, même si j’ai beaucoup de mal à le comprendre, que même à gauche je choque beaucoup de monde si je conclus qu’il y a bel et bien un racisme d’État et que ce racisme est meurtrier, et si je précise que la police exécute, que l’État commandite et qu’il y a trois jours, un homme a été tué soit par gazage soit par électrocution. Ces mots tellement « excessifs » et « inacceptables » vont indigner, scandaliser, révolter des gens que n’a pas vraiment indignés, scandalisés, révoltés la mort « du Malien », et qui n’ont pas jugé « excessifs et inacceptables » les mots « forcené », « neutraliser » ou « légitime défense », et cette hiérarchie des indignations résume à elle seule la barbarie dans laquelle s’enfoncent nos pays civilisés.

De cette mise à mort barbare tout juste déplorée le mardi 30 novembre à 20H20 et oubliée dès le lendemain, il importe donc de se souvenir. Il importe de rappeler que ce n’est pas d’un « forcené malien » qu’il s’agit, mais d’un homme, qui n’était pas que malien et qui n’était pas du tout « un forcené ». Qu’il n’a pas été « neutralisé » mais tué. Qu’il n’est pas « mort d’asphyxie », mais a été gazé et électrocuté. Que le coupable ne se nomme pas « Taser » mais Police nationale, Hortefeux, Sarkozy, et surtout « Maîtrise des flux migratoires ». Que sont en cause non seulement « 50000 volts » mais aussi « 25000 reconduites à la frontière ». Que ce n’est pas d’un « fait divers » qu’il s’agit, mais d’une affaire d’État.

Il faudra du temps et des luttes pour imposer cette vérité. Dans l’immédiat, que repose en paix le Malien sans nom et sans visage, et à ses parents et ami-e-s sans existence médiatique, toutes nos condoléances.

P.-S.

Dédiée au Malien : La chasse est ouverte, par le MAP.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 15:02

communiqué de l'Agence Faut Payer, 13h30

Eric Besson demande l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks en France

Le ministre de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, Eric Besson, a demandé vendredi au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies de mettre fin à l'hébergement du site WikiLeaks en France.

14h20 : l'adresse de WikiLeaks indiquée dans mon billet de tout à l'heure fonctionne toujours.

+ Steph.K

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 11:43
 COMMUNIQUE.....
Répondre
|
de agi-rennes@riseup.net
à agi-rennes@riseup.net
date 3 décembre 2010 11:14
objet Après l'expulsion de la Maison de la Grève
envoyé par riseup.net
 
masquer les détails 11:14 (Il y a 27 minutes)
 

APRES L'EXPULSION DE LA MAISON DE LA GREVE
==============================

============

Violence, mensonge, mépris.
Depuis hier matin, c'est le festival dans les actions et les déclarations de
la mairie.

Ce long mail, si vous prenez le temps de le lire, permettra de remettre
peut-être un peu les choses en ordre.

Pour tout contact, maintenant, comme depuis presque 2 mois :
agi-rennes@riseup.net / 07 86 14 88 22


Vous trouverez dans ce mail :
-----------------------------
- La liste des signataires de la pétition de soutien à la maison de la
grève
- Communiqué de la maison de la grève du jeudi 2 au midi
- Quelques précisions face à quelques déclarations
- Couvent des Jacobins et tentative d'expulsion de la Mairie
- Un communiqué du Mouvement des Chômeurs et Précaires en Luette de Rennes
- Un communiqué de soutien de EE-LesVerts
- Un communiqué de Soutien du Syndicat des Travailleurs de Bretagne -
Pétition contre l'expulsion de la Maison de la Grève


LES SOUTIENS
=============
Les signataires de la pétition en soutien à la Maison de la Grève :

Sud Santé Sociaux 35, Sud Rail 35, Sud Éducation du lycée Malherbe de
Caen, Sud Étudiants 35, section syndicale ARASS du SDAS FO 35, UD FO 29,
FO BMO, UL CNT 35, Alternative Libertaire, SLB,  Front de Gauche 35,
Breizhistance, Groupe La Sociale, Groupe La Digne Rage, AG Interluttes
Brest,Collectif "En marche contre l'injustice social, Brest", Le Mouvement
des Chômeurs et Précaires en Lutte, Les Bonnets Rouges, Le collectif
Rennes Info, Le collectif des Souris Verte, Théatre National de Bretagne,
La SCOP La Vie Enchantiée, La Cour des Miracles, Le Papier Timbré, Ramon
et Pedro, La Trinquette, Le Synthi, La Bernique Hurlante, Le Comptoir
Basque, Le Latino, La Quincaillerie Générale, Le Ty-Anna, Le Saint-Michel,
La Bascule, Planète Io, Alphagraph et des centaines de Rennais et de
Rennaises.


COMMUNIQUE DU 2 DECEMBRE AU MATIN
==================================
Ce matin à six heures un imposant dispositif policier (gendarmerie mobile,
police nationale, GIPN...) s'est déployé rue de la Barbotière. La police
est entrée par effraction dans la Maison de la Grève où une dizaine de
personne passait la nuit, elles devaient passer le reste de la matinée au
commissariat. Dans la précipitation, une quarantaine de membres de la
Maison de la Grève se sont rassemblés devant le lieu. Ils n'ont pu que
constater les faits. Les forces de l'ordre avaient déjà embarqué nos
camarades tout en nous empêchant de récupérer le matériel et nos effets
personnels. A l'heure qu'il est, sous la neige, la Ville de Rennes fait
murer ce lieu qui nous réunissait à plusieurs centaines tous les jours.

La Maison de la Grève avait été ouverte fin octobre, dans le cadre du
mouvement social et à l'initiative de l'Assemblée Générale
Interprofessionnelle (AGI). Depuis un mois, s'y organisaient une cantine
(au moins 70 couverts quatre fois par semaine), plusieurs ateliers (vélo,
informatique, sérigraphie...), de nombreux concerts, des permanences
d'organisations (MCPL, Sud Rail...), des discussions, des actions... Ce
sont des centaines de personnes de tous âges, de tous horizons, qui tout
au long de ce mois ont fait vivre une autre idée de la grève, et qui se
retrouvent aujourd'hui spoliées de leur capacité d'organisation.

Précisons que de nombreuses demandes avaient été faites auprès de la
Mairie pour
qu'elle clarifie sa position et que nous puissions entamer un dialogue en
vue de pérenniser l'existence de ce lieu. Contre toute attente, celle-ci a
préféré nous opposer un projet ad hoc d'accueil des plus démunis, sans
hésiter, pour le mener à bien, à nous chasser dans le froid et la neige.
Encore une fois le mépris, la violence et l'abus d'autorité sont les
seules réponses d'une majorité prétendument de gauche, qui soutenait la
mobilisation contre la réforme des retraites, et qui préfère pourtant tuer
toute forme d'initiative politique qui n'abonde pas dans sons sens.

Qu'adviendra-t-il de la Caisse de Grève (1500 euros), restée sur place, de
la vingtaine de vélos en réparation de l'atelier vélo, du matériel
informatique, de bricolage, de cantine... ? C'est bien à plusieurs
milliers d'euros que s'évaluent les dommages matériels et le préjudice
financier de cette opération scélérate menée contre la Maison de la Grève.
Cette attaque ne restera pas sans réponse.

Forts de nos nombreux soutiens (syndicats, associations, collectifs,
partis politiques, institutions culturelles...) nous appelons à un
rassemblement ce soir à 17 heures place de la Mairie pour faire part de
notre colère et exiger une réponse immédiate.

Venez tous et toutes.

La Maison de la Grève vivra.


QUELQUES PRECISIONS FACE A QUELQUES DECLARATIONS
================================================

Mensuel de Rennes, le 5 novembre:
---------------------------------
"En attendant, la Ville a demandé à un huissier de constater l'occupation
du bâtiment. Si les squatteurs ne quittent pas les lieux d'eux mêmes, la
collectivité locale pourrait avoir recours aux voies juridiques. "Cela
prendra beaucoup plus de temps", ajoute Nathalie Appéré. "D'autant plus
que la trêve hivernale a commencé et que des gens dorment dans les étages
du bâtiment, il y a des règles à respecter. Afin déviter d'en arriver là,
nous en appelons à la responsabilité de chacun. "

"Il y a des régles à respecter", nous disait Nathalie Appéré. Apparemment,
ces règles n'ont plus cours, parce que 13 personnes dormaient ce matin
quand la police est venue déloger la maison de grève. C'est vrai qu'il ne
fait que -5° la nuit, c'est pas vraiment l'hiver.

"Cela prendra beaucoup plus de temps". Un mois et demi que ça a pris. Et
la mairie a fait une procédure où nous n'avons pas pu nous défendre. C'est
la justice sans "contradiction". Ca veut dire que nous ne savions même pas
qu'il y avait une procédure. Et que nous n'avons pas été mis au courant
que nous étions expulsables. Ça doit pas faire partie des règles à
respecter, la justice où l'on peut se défendre. C'est vrai que le résultat
est le même, pourquoi s'embêter ?


Mensuel de Rennes, le 2 décembre
--------------------------------
"Ce délogement a été possible suite à l'ordonnance rendue par le tribunal
de grande instance de Rennes, il y a une dizaine de jours. Depuis
plusieurs semaines, la mairie souhaitait récupérer les anciens locaux du
syndicat CFDT afin d'y installer des services sociaux. Nathalie Appéré,
première adjointe au maire, avait ainsi imploré les squatteurs de quitter
les lieux"

"Imploré les squatteurs". Nous n'avons jamais vu Nathalie Appéré, nous
avons bien lu la presse, mais à aucun moment elle ne nous a contacté, et
encore moins proposé un lieu pour continuer nos activités. Nous avons un
mail, un téléphone, et des réunions publiques. Elle doit bien être au
courant, c'est ce qu'elle nous reproche. Par ailleurs, nous avons vu
l'huissier cette semaine, il nous a déclaré ne pas être au courant d'une
quelconque démarche judicaire. Par ailleurs, nous avons rencontré des
travailleurs des services sociaux en question. Ils ne nous demandaient pas
de partir, comprennaient notre lutte, et espéraient qu'on puisse trouver
une solution pour qu'ils aient l'espace dont ils ont besoin, et l'espace
dont on a besoin.


COUVENT DES JACOBINS ET TENTATIVE D'EXPULSION DE LA MAIRIE
----------------------------------------------------------

Ce soir, trois cent personnes ; d’après nos sources ; se sont rassemblées à 17h00 place de la Mairie en soutien à la Maison de la Grève après son expulsion ce matin.

Le cortège s’est rendu au Couvent des Jacobins, où il y avait une exposition sur le projet de centre de congrès de la ville de Rennes. Leur future Maison du Capital a été contestée par le décrochage spontané d’une bonne partie de leur publicité à la gloire de celle-ci.

Ce que l’on ne manquera pas de nommer saccage répond symétriquement à celui auquel se sont addonnées les forces de l’ordre ce matin à la maison de la grève.

Le cortège a continué sa route pour procéder à l’expulsion de la mairie. La porte a été bien secouée mais la police est intervenue avant que la porte ne cède.

Nous nous sommes dispersés dans le jeudi soir quelques temps plus tard. A notre connaissance, il n’y a pas eu d’arrestation. (Dans le cas contraire, contacter la maison de la grève au 07 86 14 88 22.)

La Maison de la Grève vivra.

Rendez-vous demain à 12h00 dans le Hall B de Rennes II


COMMUNIQUE DU MOUVEMENT DES CHOMEURS ET PRECAIRES EN LUTTE DE RENNES
---------------------------------------------------------------------
La maison de la grève de Rennes a été expulsée ce matin vers 6 h 30. Une dizaine de personnes serait au commissariat à l’heure actuelle, et il a été impossible de récupérer le matériel. La mairie dite socialiste de Rennes est l’unique responsable de cette expulsion qui n’a pas été notifiée, et qui intervient malgré les nombreuses signatures récoltées pour la pétition de soutien au lieu. De nombreuses organisations politiques, syndicales, associatives soutenaient ce lieu ouvert au cours du récent mouvement contre la réforme des retraites, et prenaient part à ses multiples activités.

Une fois par semaine, s’y réunissait une assemblée générale interprofessionnelle ouverte à toutes les personnes désireuses de continuer à lutter contre les politiques néolibérales et sécuritaires de Sarkozy et de combattre l’arrogance des pouvoirs publics, même "socialistes" qui localement appliquent sa politique.

La mairie de Rennes, dénoncée de plus en plus fréquemment pour ses dérives droitières depuis l’élection de Daniel Delaveau, accumule depuis plusieurs mois des mesures incompatibles avec les valeurs dont elle se prétend porteuse : passivité quant à la pénurie de logement et réponse répressive vis à vis des demandeurs d’asile, généralisation de la vidéosurveillance rebaptisée "vidéoprotection", politique urbaine de ségrégation à l’égard des populations indésirables, notamment des sans-abri, multiplication des espaces dédiés à la bourgeoisie d’affaires, centre des congrès, hôtels de luxe...

Alors même que des écoles, des maisons de quartiers et des bibliothèques sont fermées pour des raisons soit disant budgétaires.

Le Mouvement des Chômeurs et Précaires en lutte de Rennes s’associe pleinement à la protestation contre cette expulsion et appelle tout un chacun à ne pas laisser passer sans réagir cette manoeuvre inadmissible, nouvelle démonstration (s’il le fallait) du mépris dont fait preuve cette municipalité pour tous ceux qui ne font pas partie de sa clientèle.

Rendez-vous à 11 h dans le hall B de l’université de Rennes 2 pour envisager les suites à donner à cette affaire.

Rassemblement ce soir 17 h place de mairie pour dire notre indignation ! Exigeons le relogement de la maison de la grève ! Faites circuler l’info partout autour de vous !



COMMUNIQUE D'EUROPE-ECOLOGIE - LES VERTS - GROUPE LOCAL DE RENNES
==================================================================

L'expulsion manu militari des militants de la maison de la grève sur
demande de la Mairie nous laisse consternés quant à la méthode.

Si une partie de la jeunesse de cette ville a choisi d'occuper des lieux
vides, au passé syndical, c'est bien pour construire une opposition
durable aux politiques du gouvernement Sarkozy et notamment sa réforme des
retraites. Ce sont ces même jeunes qui grossissaient les manifestations et
leur apportaient souffle et énergie. Ce sont ces mêmes jeunes qui allaient
soutenir tel ou tel mouvement de grève dans les entreprises et ce parfois
à 4h du matin. Ce sont ces mêmes jeunes qui mettaient en place un cantine
bon marché, des ateliers gratuits pour apprendre l'informatique, aider à
réparer des vélos, des permanences pour aider les chômeurs à faire valoir
leurs droits. Ce sont ces mêmes jeunes finalement expulsés qui
construisaient jour après jour une solidarité active, non marchande, à la
recherche d'une société plus
juste.

Si l'occupation du bâtiment de la Barbotière n'était pas tenable de façon
durable du fait de l'installation de la CAO, l'expulsion malgré le froid
de la Maison de la grève nous laisse consterné quant à la méthode. Nous
aurions souhaité qu'à l'occasion de l'ouverture de la Maison de la grève,
la Mairie ouvre le débat concernant les infrastructures associatives et
syndicales, au lieu de cela elle aura préférer la force au dialogue.

Nous espérons que la colère de ces jeunes se transforme en formidable
énergie créatrice et que ces expériences solidaires renaissent.




SOUTIEN DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DE BRETAGNE
================================================
GIPN, gendarmerie mobile, brigade d’intervention de la gendarmerie, etc…
Ah ! Bernadette Malgorn, ex préfette encartée à l’UMP serait elle revenue
à Rennes ? Non, la mairie de Rennes « « « PS » » » a décidé d’expulser la
Maison de la Grève.

Cette municipalité dite de gauche, livre chaque jour batîments et terrains
à la bourgeoisie, mène de nombreux projets faisant grimper les loyers par
la spéculation de Rennes en flèche, comme l’installation d’un centre des
congrès pour les touristes bourgeois d’affaires, la construction d’hôtel
quatre étoiles, etc… mais lorsque, pour la nécessité d’organiser les
travailleurs et travailleuses, un lieu s’ouvre, qu’il vit au travers d’AG
interpro, de concerts, de conférence, la municipalité oublie très vite son
étiquette et sert ses amis de la classe dirigeante en faisant intervenir
les « forces de l’ordre » et ce sans avoir prévenu à un seul moment les
occupants de la maison.

Face à cette politique répressive, nous appelons à se joindre au
rassemblement de soutien à la Maison de la Grève à 17h00 place de la
mairie à Rennes.

SLB Skol-veur et SLB Bro Roazhon.



PETITION CONTRE L'EXPULSION DE LA MAISON DE LA GREVE (novembre 2010)
====================================================================

L’Assemblée Générale Interprofessionnelle de Rennes a occupé mercredi 27
octobre un lieu appelé «maison de la grève» pour faire perdurer
l’expérience antagoniste de grève et de blocage économique visant à
s’opposer à la réforme du régime des retraites. Pour permettre au plus
grand nombre de participer à la lutte, pour tisser des solidarités,
conquérir de nouveaux droits, nous avons réquisitionné ce lieu et le
voulons au service des luttes populaires. Ce lieu appartient à la
municipalité rennaise, donc aux Rennais. Nous pensons que dans une ville
où la majorité municipale est préoccupée de livrer la ville aux
spéculateurs, aux hôteliers de luxe et autres adorateurs de centre des
congrès d’affaires, nous n’avons fait qu’équilibrer un peu le balancier.
Par le passé la municipalité a répondu par le mépris ou la répression aux
revendications d’attribution de lieux au service des luttes populaires.
Nous invitons les Rennais et les Rennaises, singulièrement ceux investis
dans les collectifs, partis, syndicats, associations prenant part aux
luttes contre les régressions sociales dont la réforme des retraites, à se
positionner et à faire savoir à la municipalité leur souhait de voir
perdurer notre lieu et leur refus de toute réponse répressive à notre
initiative. Aux plus motivés d’entre eux nous souhaitons redire que la
lutte, les grèves et les actions de blocage continuent et que notre porte
est grande ouverte. Maison de la grève, Rue de la Barbotière, arrêt de bus
Paul Bert, lignes 4, 6 et 11. à Rennes Tél. : 07.86.14.88.22 mail
agi-rennes[at]riseup.net

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 13:23

 


nosotros.incontrolados

 

http://allainjules.files.wordpress.com/2010/12/omerta-dans-la-police.jpg?w=300&h=300

 - Edition du Cherche-Midi -

COMMUNIQUE DES EDITIONS DU CHERCHE-MIDI

Le règlement au-dessus des lois.

 -"Nous apprenons la suspension administrative, pour quatre mois, de Sihem SOUID du service de prévention de la Préfecture de police de Paris et auteur au cherche midi éditeur de « omerta dans la police ». Sihem SOUID a rédigé un ouvrage dans lequel elle témoigne de faits illégaux qui se déroulent au sein de la police.

 Alors qu’elle tient à la disposition de la justice toutes les preuves écrites qui  -"ont servi de support à son livre, aucune information judiciaire n’a été ouverte à ce jour. Sa hiérarchie administrative a préféré ....."

___________________________________

 

Nous, nous sommes étonnés – enfin pas tellement- ce qu’ici ou là on veuille soutenir la réintégration de Sihem SOUID dans l’institution policière qui de plus en plus ouvertement s’apparente à celle du gouvernement de Vichy dans ses pratiques et dérives.Il semble désormais patent que partout à gauche la police soit étonnament estimée....


Il va de soi que nous saluons  -Mieux nous en encourageons la lecture et la diffusion- vivement la publication de cette dénonciation des pratiques « keufardes » en vigueur, de l’omerta, laquelle – on s’en doute- ne saurait valoir  à son auteur une médaille de la part des gorilles de BricePorteflingue. 

 

Non ce qui nous étonne c’est bien qu’il se trouve des gens pour souhaiter sa réintégration – autant dire son muselage!- chez les matraqueurs au lieu de l’encourager à démissionner avec tout le fracas qui convient!Au lieu de se solidariser contre toutes les méthodes de tontons macoutes de l’ensemble des services de police nécessaires à la pérénité de l’Etat…

 

Bien sûr il nous est donné de lire à cette occasion des billets aussi ineptes les uns que les autres dont les plus beaux ne verront au nom de l’anti-racisme que la réintégration de Sihem SOUID dans l’institution flicarde…Après l’assassinat de « Mamhadou » – c’est apparemment le seul nom que les flics veulent bien accorder au Malien de 38 ans dans un ascenseur- qui après l’avoir gazé et entravé s’acharnèrent sur lui jusqu’à l’étouffer…

 

Ce que nous pourrions attendre c’est plutôt la démission massive de tous les services de l’État des personnes dites « d’origine étrangère », depuis toutes les administrations, depuis tous les « appareils » de l’État…


Ainsi ces enfoirés qui nous gouvernent auraient un peu plus de de ce « blanc bon teint » qu’ils affectionnent tant!

Au moins ce pays d’Apartheid dissimulée serait clairement lisible, visible!

 

Nous nous étonnons que Sihem n’y songe pas d’elle-même, que des internautes n’envisagent pas même d’exiger -mais auprès de qui?- la dissolution de la police. De toute la police.De procéder di facto à la « démission » des gouvernements d’où qu’ils soient, à décréter l’abolition des pouvoirs qui ne relèveraient des décisions prises lors des Assemblées Générales révocables à tout moment.

 

Ah vraiment c’qui nous faut c’est plus de gouvernement du tout!!!

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 20:53

Nous venons d’apprendre que les américains innoveraient dans la lévitation au moyen d’un tramway aérien très « Art déco »…


Nous-mêmes, du temps où nous nous intéressions aux questions palpitantes de l’urbanisme avions songé dans la longue foulée du « Bureau de Recherches pour un Urbanisme Unitaire  » initié par les situationnistes à quelque chose d’analogue pour la ville de Paris…


Depuis nous avons vogué vers d’autres horizons complémentaires de la critique.


Toutefois cette nouvelle en provenance des USA nous intéresse bigrement.


Songez seulement qu’il serait possible de réaliser ainsi une « grande roue horizontale tourbillonnante» tout autour - mais très largement-  de l’Elysée avec tout plein de wagonnets suspendus habités 24/24 heures par l’ensemble des candidats à la présidence, à 200 tours/minute. lesquels candidats ne seraient autorisés de n' en sauter en marche qu’au moment où leur popularité dans les sondages serait au top…


Même dans ce cas de figure, les thons monteraient encore à bord des nacelles….


A ce rythme-là nous pourrions assez rapidement être débarrassés d’un grand nombre de thons et d’arrivistes.


Mais ceci est sans doute une preuve exubérante d’optimisme peut-être critiquable….


Tramway…tramway…..Nommé Soupirs...

 

 

 

 

 

-Steph-


Partager cet article
Repost0