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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 19:55

Par deufr - Publié dans : ..action!..ça tourne!..

Deufr:descendre de l'arbre

http://descendre-de-l-arbre.over-blog.com/

..comme il risque d'en être au même point à votre retour,en attendant la prochaine, quelques pistes à réfléchir...

 

relais de brochure en attendant la broche du banquet qui vient?..

 

http://infokiosques.net/IMG/arton503.jpg

 

A propos des retraites et de l’utilité à faire grève...

 

1. On nous dit que le système de solidarité qui permet d’assurer un revenu aux personnes retraitées est déficitaire.


 

2. On nous dit qu’il n’y a que trois moyens d’équilibrer la balance, dont deux sont nuisibles : réduire le montant des retraites ou augmenter les cotisations (mais ces deux moyens réduisent le pouvoir d’achat des retraités ou des cotisants).


 

3. Le troisième moyen serait le seul possible : augmenter la durée de cotisation, autrement dit reculer l’âge de la retraite. Ce moyen serait justifié par l’allongement de l’espérance de vie.


 

4. Les gauchistes proposent pour leur part un quatrième moyen : la taxation des revenus financiers, étant donné qu’au cours des dernières années la part des richesses créées dévolues aux actionnaires a considérablement augmenté au détriment de la part que se partagent les salariés.


 

5. Ils disent aussi que le système ne serait même pas déficitaire si de multiples aides aux entreprises ne les exonéraient pas de cotisations sociales.


 

6. En laissant passer la réforme de 1993, les syndicats ont permis d’installer une « inégalité » entre le régime des salariés publics et celui du privé. Cette différence de traitement est aujourd’hui bien utile pour justifier le recul de l’âge de la retraite dans le public, d’autant que pour la plupart, ce recul a été fait en 2003. Reste plus que les « régimes spéciaux » C’est d’autant plus pratique que les manifestations, les grèves, risquent de se limiter à ces secteurs d’activité, lesquels vont « prendre en otage » les honnêtes travailleurs.


 

7. C’est pour cette raison que les gauchistes réclament plus que le retrait de la réforme, mais le retour à 37,5 années de cotisation dans le secteur privé.


 

8. La gauche dit que ce n’est pas tant la durée de cotisation qu’il faut allonger, mais réduire le chômage. Elle dit que si on arrive à la retraite plus tard, il va y avoir plus de chômage.


 

9. Pour la droite, il faut pouvoir « travailler plus pour gagner plus », ce serait une question de liberté. Outre le fait qu’au passage les heures supplémentaires sont exonérées des cotisations sociales, cette soit-disant liberté de travailler rappelle de manière nauséabonde le fronton du camp de concentration d’Auschwitz : « Arbeil macht frei », le travail rend libre.


 

10.On peut également penser que la droite n’est pas tant dérangée par le transfert des populations du régime de retraite au régime de chômage, car les retraités touchent leur rente sans effort alors que les chômeurs sont traqués et harcelés afin de pouvoir à la moindre occasion leur supprimer leur allocation. C’est toujours ça de gagné.


 

11. On a vu dès le départ du mouvement d’opposition à cette réforme que l’unité syndicale volait en éclat. Au même moment, l’opinion faisait semblant d’apprendre que les syndicats principaux étaient directement financé de manière occulte par leurs soi-disant ennemis les patrons. Après une première journée de mobilisation prometteuse, seuls quelques syndicats minoritaires ont appelé à poursuivre la grève. On a vu l’un de leurs représentants faire remarquer que la stratégie des journées d’action ponctuelles n’avait jamais constitué un rapport de force suffisant.


 

12. Nul doute qu’on entendra dans les futurs cortèges le slogan inventé par les étudiants quand ils reprochaient aux syndicats d’être trop timorés dans leur engagement contre le CPE (et pas du tout engagés sur les autres revendications comme le reste de la loi sur l’égalité des chances, le CNE, les lois sécuritaires et racistes, la démission du gouvernement…) : « Grève générale, une fois par semaine ! CGT, un syndicat de promenade ! »


 

13. Certains gauchistes proposent de ne pas faire vraiment grève, mais de travailler sans faire payer les usagers pour tout à la fois coûter de l’argent à leurs patrons et faire plaisir aux gens qui vont travailler pour qu’ils « soutiennent » le mouvement.


 

14. Il est bien évident que 15 jours de grève en 4 mois n’a pas le même impact que 15 jours de grève d’affilée.


 

15. Il est bien évident qu’un mouvement de grève serait bien plus puissant si les salariés du privé, les étudiants et les lycéens se mettaient en grève eux aussi. Et pour cela, les salariés du public vont devoir s’intéresser à autre chose qu’à leur propre cul et donc sortir d’une position purement défensive (demander le retrait du projet de réforme), qui laisse penser qu’un statut-quo est une bonne chose, et adopter une position offensive en ayant des revendications qui mobilisent l’ensemble de la population.


 

16. Il est bien évident que le but d’un mouvement social est de créer un rapport de force et que dans ce cadre la grève est un moyen parmi d’autres qui coûte de l’argent. Toutes les avancées sociales ont été obtenues sur demande du patronat qui avait un intérêt financier à la reprise du travail (on a ainsi vu le gouvernement du Front populaire envoyer la troupe contre les grévistes en 1936, après que les accords de Matignon eurent été signés, alors que les ouvriers souhaitaient emprunter une voie semblable à celle de leurs camarades espagnols qui tentaient une véritable révolution… « Il faut savoir arrêter une grève ! » ?).


 

17. Il est bien évident qu’un mouvement de grève a beaucoup à gagner lorsqu’il se double d’une occupation des sites en grève et de tout lieu symbolisant le pouvoir (public ou privé). Les occupations permettent d’organiser le mouvement de façon efficace. La coordination des occupations permet des prises de décision nationales qui représentent véritablement la volonté des grévistes au contraire des directions syndicales qui ne représentent rien et qui sont engluées dans les petits fours des salons ministériels.


 

18. Les occupations sont aussi et surtout des lieux de vie, des moments dans l’existence qui se présentent rarement, avec des rapports humains beaucoup plus intenses que ceux que nous réserve le train-train quotidien, lequel nous isole les uns des autres.


 

19. On pourrait aussi élever le débat. Se demander pourquoi on nous alarme tant avec cette génération du baby-boum qui va arriver à la retraite, alors que par principe cette bosse dans la pyramide des âges disparaîtra dans 20 ans. Ca veut dire que dans 20 ans on pourra revenir au système actuel ?


 

20. On pourrait aussi s’interroger sur la réalité de l’accroissement de l’espérance de vie. Les personnes qui vivent aujourd’hui 80 ans n’ont pas connu, pendant une bonne part de leur vie, l’agriculture et l’élevage industriels (la première a supprimé 80% de la biomasse, autrement dit 80% de la vie présente dans les sols cultivés, ce qui rend les fruits et légumes bien moins riches nutritivement, sans parler de la pollution des eaux et des OGM ; le second c’est la vache folle, le poulet à la dioxine, la grippe aviaire…), la pollution de l’air, l’amiante, la radioactivité, les ondes électromagnétiques des lignes à haute tension et des antennes pour téléphones portables, les particules nanotechnologiques qui peuvent pénétrer les tissus vivants, sans parler d’un mode de vie qui a profondément évolué vers une course effrénée sans aucun sens, produisant stress, angoisse et surtout le bonheur des industries pharmaceutiques dont les remèdes sont rarement sans effets secondaires…


 

21. On pourrait alors se demander si ça vaut vraiment le coup de perdre 35 ou 40 ans à travailler, souvent dans des boulots qui exigent une soumission permanente et inconditionnelle à l’autorité, d’une façon si insistante qu’on n’est même pas étonné le jour où cette autorité nous demande de communiquer des informations personnelles à la police, de couper l’électricité ou l’eau à ceux qui n’ont pas les moyens de la payer, de conduire des trains chargés de juifs vers des camps de concentration…


 

22. On pourrait se demander si ça vaut le coup de travailler dans une position soumise, avec des collègues qui ne rêvent que de vous écraser pour se faire valoir sur votre dos.


 

23. On pourrait se demander si ça vaut le coup de se lever presque tous les matins à la même heure matinale, de devoir rater des soirées entre amis, des heures ininterrompues d’amour ou simplement une bonne vieille nuit blanche avec un bon gros bouquin. Combien de moment ratés en famille, de jeux manqués avec ses enfants… ah j’oubliais ! les enfants sont eux aussi habitués à trimer sans moufter toute leur vie dans des établissements scolaires préfigurant leur destin obligé… D’ailleurs, quand on arrive enfin à la retraite, qu’on a tout son temps, ce sont nos enfants qui n’ont plus le temps, puisque devenus adultes ils sont trop occupés par leur travail…


 

24. A ce compte-là, il serait peut-être judicieux de supprimer purement et simplement le système des retraites. D’abord, c’est vrai que les vieux peuvent encore être utiles, ne serait-ce que parce qu’ils peuvent apprendre un tas de choses aux plus jeunes. Ajoutons que ça sortirait de l’isolement pas mal de personnes qui arrivent à la retraite sans amis, et dont les enfants n’ont pas le temps de les voir : ils travaillent vous comprenez…


 

25. De plus, si tout le monde travaillait, tout le monde pourrait travailler moins, profiter un peu plus de la vie, ne pas être obligé de se faire agresser par un réveil le matin…


 

26. Et puis les économistes seraient contents puisqu’il n’y aurait plus de cotisations-retraites à payer pour les entreprises. Il n’y aurait plus que des cotisations-chômage !


 

27. Il faudrait juste les augmenter significativement parce qu’honnêtement, le RMI, c’est impossible de vivre avec sans frauder, voler de quoi bouffer, faire les poubelles et/ou squatter son logement.


 

28. D’ailleurs, c’est bien parce que le RMI est une misère que les gens préfèrent se gaver de somnifères ou d’antidépresseurs pour supporter leur boulot plutôt que le quitter.


 

39. Avec une allocation chômage conséquente, on pourrait donc prendre le temps de se demander ce qu’on veut faire et même, comble du rêve, faire ce qu’on veut, sans plus seulement le rêver !


 

30. Si les gens n’avaient plus peur de ne pas avoir de travail, ils ne se vautreraient pas en permanence dans la paresse. Ce n’est pas cela que les gens rêvent de faire. Ca, c’est ce qu’ils font quand on leur accorde quelques jours de vacances au milieu d’une année de labeur. Et plus ces moments sont rares, plus ils ressemblent à de la dépravation.


 

31. Il n’y a qu’à voir ces étudiants en médecine qui pour leur seule fête de l’année font tout pour atteindre le coma éthylique, ces cadres qui ont pour seule sexualité la fréquentation des prostituées ou ces PDG qui profitent de leurs voyages d’affaire en Asie pour sodomiser des enfants.


 

32. Si l’on avait vraiment la liberté de faire ce qu’on a envie, on aurait le temps de construire sa maison telle qu’on la veut, parce qu’on aurait eu le temps, auparavant, d’apprendre à mélanger du sable et de la chaux, d’empiler des pierres, de couper du bois, de brancher des fils électriques et de monter des robinets sur des canalisations d’eau.


 

33. On aurait le temps de faire des potagers pour se nourrir sans produit chimique et sans avoir besoin de millions de litres de pétrole pour transporter la nourriture. Au lieu d’une serre de production hors sol d’un seul légume, un potager offre le plaisir des couleurs, des odeurs, de la variété, de la vie qui se produit sous nos yeux.


 

34. On aurait le temps de faire du pain, de la bière et du vin, de la couture, de la soudure, de la peinture…


 

35. On aurait le temps d’étudier tel ou tel domaine, d’apprendre ce qu’on sait à d’autres ou d’apprendre de nouvelles choses. On aurait le temps d’écrire de la poésie, des contes ou de la philosophie, de faire de la musique…


 

36. Bref, on aurait le temps.


 

37. Et on n’aurait peut-être plus du tout envie de travailler et en même temps on aurait de moins en moins besoin de travailler.


 

38. C’est pour se donner une chance d’entrevoir une telle perspective que chaque occasion d’interrompre le cours du rouleau compresseur social doit être saisie.


 

39. Peu importe la revendication. On peut vouloir la révolution, le pouvoir ne cèdera toujours que le minimum. Plus on tiendra longtemps, plus le pouvoir cèdera beaucoup.


 

40. Il n’y a donc aucune raison de s’arrêter.


 

Mouvement pour les occupations, octobre 2007.


Mouvement pour les occupations


http://infokiosques.net/

 

 

Communauté : les amis du negatif
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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 19:47

Compte-rendu du Soir... d'aujourd'hui (fil info) de la manif pour la liberté d'expression et pour protester contre les violences policières. Manif autour de la Porte de Hal contre les « violences policières » samedi 16 octobre 2010, 18:01 Quelque 500 personnes se sont rassemblées samedi midi à la Porte de Hal à Bruxelles pour protester contre la violence dont s’est rendue selon eux coupable la police lors du « No Border Camp » le 29 septembre et 1er octobre derniers, destiné à dénoncer la politique européenne d’asile et d’immigration. Selon nos informations, la police a déployé des renforts autour des prisons de Saint-Gilles et de Forest pour empêcher les manifestants du No Border Camp d’approcher des prisons comme ils le projettent ce dimanche à 15h. La police de la zone Bruxelles-Midi a décidé de fermer la rue de la Jonction qui relie les deux prisons. Voilà un drôle de compte-rendu. La manif n'avait pas lieu à midi, mais à 3 heures, et forcément ce n'est pas dimanche, mais ce même samedi que les policiers ont déployé du monde du côté de la prison. Cette mésinformation, c'est dire l'intérêt que suscitent ces manifestations. Et ce n'est pas le dire en même temps. Cela suggère même à certains que ces manifestants sont vraiment imprévisibles et donc... Il semble que des préjugés de ce genre au sujet de certains types de manifestants justifient l'attitude des policiers la semaine passée. Certains manifestants sont perçus comme causant ou cherchant à causer des dégâts, ayant surtout pour but de jouer à la bataille avec la police, etc... Tout cela c'est une théorie. Mais c'est aussi une réalité. Il y a des années que, dans les manifs altermondialistes, ou au cours des contre-sommets, une sorte d'idéologie prône un autre mode d'action que la grève ou des manifestations. Que les confrontations "limitées" avec la police, avec le rôle structurel des forces de l'ordre, à la faveur de manifestations, ou que des manifestations qui ont d'autres buts que de défiler en rang d'oignon représentent la principale ambition de manifestants qui manifestants autour de mots d'ordre assez vagues. Cette idéologie est devenue antipolicière et antiétat, antirépression. La cause de tout ça, c'est en partie évidemment l'association historique entre le succès des manifestations de Seattle, et la violence dite des black blocs qui eut cours lors de ces manifestations (et que certains attribuent du reste à la police). Finalement qui d'autre que les médias serait responsable de cette association? Le pouvoir en tant que tel? Les médias ont surtout mis en exergue la violence des manifestants à Seattle, suscitant un débat à ce sujet, détournant la discussion, évitant clairement de traiter des enjeux, sinon de l'échec des négociations de l'OMC.., mis notamment sur le compte des "violences".. La manière tendancieuse, sensationnelle des médias de traiter de la question a peut-être, je dis bien peut-être induit en erreur certains contestataires. Certains d'entre eux espèrent clairement profiter de ces moments critiques et festifs que sont certaines manifestations contre l'ordre politique, contre les grandes orientations de la politique (Europe, accords sur le commerce, et autres G20, accords sur la finance, ou négociations sur le climat..) pour semer la pagaille. Ils n'y parviennent pas en grande partie à cause des manifestants eux-mêmes. Mais telle est bien leur intention. D'un autre côté, il y a chez d'authentiques activistes la conviction qu'il est impossible de renverser l'ordre établi par le dialogue, par la négociation, que l'ordre établi tend toujours à devenir plus omnipotent, moins tolérant, plus répressif, etc.. Cette conviction a de lointaines origines. (Lire par exemple Kropotkine.) Bref, cette propagande médiatique, et l'idéologie contestataire qui en résulte en partie ont servi à organiser ces sommets de toutes sortes dûment cernés de policiers où les négociateurs des états sont souvent empêchés de s'exprimer, de débattre valablement, de négocier, et forcés d'adhérer en groupe à des accords qui les privent de toute souveraineté, ou de toute légitimité, même démocratique... Il serait peut-être temps d'imaginer autre chose, de réfléchir! En tout cas, si on veut tirer d'affaires les 4 types qui sont en prison. Car chercher à justifier à tout prix la violence ce n'est évidemment pas défendre la liberté d'expression, ni même défendre la société... On pourrait imaginer des manifs CONTRE toute forme de violences, ET pour la liberté d'expression. etc.. A méditer,

-- Paul Willems

 

Nous relayons la réaction de Paul sans la partager, chacun s'en serait d'ailleurs douté.

Pas davantage nous n'avons relayé l'appel ultra-total réformard qui invitait les gens à se joindre à ce "cortège pacifiste" se bornant à demander à l'Etat de renoncer au nom du respect de la démocratie aux mesures répressives auxqquelles  recoure systématiquement....Et ragagnnaga....

Et vous, vous en pensez quoi?

S.

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 12:59

N'oubliez pas que ce site est là pour vous aider à publier vos analyses et témoignages, comptes-rendus . Etc.


Sur la partie latérale de cette page ,au dessus du clown jongleur, un lien est à votre disposition: Cliquez, écrivez, Publiez....

 

Nous nous chargerons de mettre le tout en ligne dans la journée.

 

Quelqu'un est là en permanence pour relayer vos info.

Sinon nous vous souhaitons de "belles rencontres"....


Héhéhéhéhéhéhé.Bien fr@ternellement.


S.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 18:33

 
Resto de soutien aux 4 inculpés de l'attaque du commissariat des Marolles.

Vendredi 22.10 à 19h, nous invitons ceux qui ont grand appétit de liberté à partager un repas de soutien au local Acrata (32, rue de la grande ile – 1000 Bruxelles).

Le menu nous est donné par la Rumeur (rien que ça :)
« Je t’lai promis, frère, au menu c’est du commissaire, et de l’entrée au dessert c’est du schmitt qu’on nous sert » La Rumeur
 
Merci de nous dire si vous venez et à combien, comme ça nous pouvons préparer le nombre de fourchettes nécessaires.

 
Et voici une petite remise en contexte culinaire des faits :

 
Vendredi 1er octobre, le plat du jour est consistant : une manifestation contre l’Etat et ses prisons. Voilà un menu impossible à digérer pour ceux qui les maintiennent.

Les alentours de la gare du midi sont recouverts d’une vaste nappe policière : cordons bleus, paniers à salade et grappes de flics en civil à chaque coin de rue.
Alors que les poulets mettent les petits plats dans les grands pour éviter tout incident, le poulailler des Marolles se bouffe une belle rafale de cailloux.

A croire que l’impuissance ne remplit pas un estomac  - encore moins un cœur enragé.
____________________________________
_____________________



Elles sont depuis lors détenues à la prison de Forest.

Innocents, coupables, innocents ?
Nous ne mangeons pas de ce pain là !

Les saveurs de cette attaque nous ouvrent l’appétit,
et nous soutenons alors ceux qui passent à la casserole aujourd’hui.
_______________________
__________


Vendredi 22.10 à 19h, pour faire face à l’addition toujours trop salée de leur justice, nous invitons ceux qui ont grand appétit de liberté à partager un repas de soutien au local Acrata (32, rue de la grande ile – 1000 Bruxelles).
Aiguisons notre solidarité.
_______________
(Avec le soutien  fr@ternel des "nosotros.incontrolados")
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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 11:33

Nous ne voulons pas paver nos vies

 

de

 

"points retraites"

 

!!!

 

***********


Plutôt préférons-nous

 

leur balancer dans la gueule

 

assez de pavés bien taillés

 

pour qu' en tout de nos existences

 

 

définitivement ils se  retirent


 

SANS LES DENTS



!!!

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 11:20
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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 09:49

Les Lascars du LEP ELECTRONIQUE EN 86 ont su faire tonner le son…

[Edit]

« NOUS CRITIQUONS ! »

mortauxcons-versioninternet.jpg


ETUDIANTS, hier nous étions dans la rue avec vous mais autant vous le dire tout de suite, la réforme « 2 Paquets » on s’en fout !

Pour nous la sélection a déjà joué. L’Université nous est fermée, et nos C.A.P, nos B.E.P nous mènent tout droit à l’usine après un petit tour à l’ANPE.

Pour nous la loi « 2 Paquets » est inutile :

Nous critiquons l’Université

Nous critiquons les étudiants

Nous critiquons l’école

Nous critiquonsle travail

L’école nous donne les mauvaises places.

L’Université vous donne des places médiocres.

Ensemble critiquons-les !


Mais ne nous dites pas : « il faudra toujours des balayeurss, des ouvriers », ou alors allez-y les garcs, ces places-là on vous les abandonne de bon cœur, vous génez-pas !

ON N’EST PAS PLUS BETES QUE VOUS, ON N’IRA PAS A L’USINE


Si vous critiquez la loi « 2 Laquais » qui ne fait qu’empirer une situation mauvaise, vous n’avez rien compris !

Du reste votre situation n’est pas  de beaucoup meilleure que la notre. Une bonne partie d’entre-vous (60°/° parait-il) abandonnera  ses études avant le DEUG ; et ces « mauvais étudiants » auront droit aux même boulots subalternes et mal payés qui sont notre lôt.

Et quant aux « bons étudiants » qu’il sachent que les places moyennes qu’ils auront (les bonnes c’est pas à l’Université qu’on les trouve) ont beaucoup perdues de leur prestige et de leur pouvoir. Aujourd’hui un médecin n’est plus un « MONSIEUR », c’est un employé de la sécu. Et qu’est-ce qu’un professeur , un avocat ? Il y en a tant … !

ETUDIANTS, si vous critiquez seulement la loi  « 2 caquets » et pas l’Université, vous vous battrez seuls et la loi passera d’un coup ou par petits bouts,

vous L’AUREZ DANS L’CUL !


Et, si par hasard elle ne passait pas alors  tout serait comme avant et la moitié d’entre vous se retrouverait dans les bureaux, vos usines aseptisées.


ETUDIANTS c’est vous qui êtes appelés à gérer cette société et nous à la produire.

 

SI VOUS BOUGEZ, SI NOUS BOUGEONS, TOUT PEU BOUGER .


Mais si vous voulez seulement jouer les « apprentis Tapie »,  si vous voulez seulement gérer loyalement cette société et devenir à moindres frais, éducateurs, assistantes sociales, animateurs, inspecteurs du travail, cadres, sociologues, psychologues, journalistes, directeurs du personnel ; pour demain nous éduquer, nous asister, nous animer, nous inspecter, nous informer, nous diriger, nous faire bosser…

 

ALLEZ -VOUS FAIRE FOUTRE !!!

 

Mais si vous voulez, pour commencer, critiquer le système scolaire qui nous exclue, et nous abaisse, si vous voulez lutter, avec nous, contre la ségrégation sociale, contre la misère, la votre et la notre, alors…

 

FRERES (sœurs) AVEC NOUS, ON VOUS AIME !

 

DES LASCARS DU LEP ELECTRONIQUE
décembre 1986

 

 

http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/article-13325368.html

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 08:04
(Réédition de ce texte publié par nos soins ssur IndyMedia en 2006)
category global | archives | archives author dimanche 10 décembre 2006 - 22:35author par nosotros.incontroladosauthor email nosotros.incontrolados at wanadoo dot fr Notifier cet article/commentaire aux moderateur-ice-s

Dimanche 10 Décembre 2006

ON A VOULU NOUS RENDRE CONS...

...C'EST RATE !

Nous avons commencé à debrayer quand le bruit du mouvement étudiant est parvenu jusqu'à nous. Tout d'abord nous n'avons pas bien saisi. Contre quoi se battaient les étudiants? Nous ne le savions pas. Mais ils se battaient contre... quelque chose et ça nous plaisait bien.

Nous sommes descendus dans la rue pour rompre la monotonie de l'école et parceque nous aussi nous étions violemment contre...quelque chose! mais quoi ?

Quand nous sommes descendus dans la rue, nous y avon amené tout ce que nous aimions dans le bahut, nos amis, nos copains, la rigolade, la joie et l'amitié.
Nous nous sommes parlé comme jamais nous ne nous étions parlés et ça nous a vachement plu. le lycée ça n'était donc pas les murs, ça n'était pas le programme,C'ETAIT NOUS ! TOUS ENSEMBLE!

En parlant, en courant, en réflechissant, en discutant vite, très vite, nous avons compris beaucoup de choses.

Les étudiants se battent contre la loi Devaquet qui aggrave la sélection à l'université où nous n'irons jamais ! Mais la sélection on connait! On a déjà donné, très tôt, des gens "intelligents" nous ont orientés vers les filières courtes, les LEP. en nous faisant bien sentir qu'on était incapables de faire autre chose et qu'après l'école ce serait (si nous trouvions du travail) encore pire.
Il paraît que nous, c'est la loi Monory qui nous "concerne" et qu'elle aussi elle sera pire.
Pire que quoi? Comment? On voit pas très bien!

De toute façon cette loi on n'a pas besoin de la connaître pour la refuser !
Car nous ne voulos plus de ce qu'on a qui est misérable, et c'est pas pour en demander plus ni moins. Plus de quoi, moins de quoi? Qu'est-ce que ça change? être plus rentable pour ceux qui nous feront tîmer? Merci bien !
CA NE NOUS INTERESSE PAS, TROUVEZ AUTRE CHOSE !

Nos professeurs nous entretenaient (sans conviction) dans l'illusion que nos diplomes, à condition que nous soyons travailleurs, ponctuels, attentifs, consciencieux, nous donneraient une place, oh pas merveilleuse, mais enfin une place tout de même; que nos études conditionneraient notre place dans le monde du travail.
Il nous semble plutôt que c'est notre travail futur qui conditionne (déjà) nos études.

CA PROMET !

Nous on pensait s'en tirer autrement, par la musique, les voyages, le théâtre, l'amitié, tout ça...; qu'on se débrouillerait, sans trop savoir comment, pour y échapper, en attendant on se taisait pour pas les vexer, les contrarier... mais aussi parcequ'on voyait bien, au fond, qu'on était coincés, seuls, isolés.

Maintenant on sait: ça n'était pas un problême personnel, individuel.
C'est notre problème à tous !
En refusant passivement hier, activement aujourd'hui, l'école;
c'est le travail et la vie de con qu'on nous a gentiment prépérée
que nous refusons !
Nous discutons, nous réfléchsissons, nous rigolons bien,
MAIS NOUS SOMMES TRES SERIEUX !!!

Vous avez failli nous avoir, c'est raté!
On a entrevu quelque chose. On va foncer. Ca va chier!!!

DES LASCARS DU LEP ELECTRONIQUE.
DECEMBRE 86

______________________________________________
... N'en déplaise à certain(e)s commentateurs(euses), qui une fois encore ne manqueront pas de ramener leurs science littéraire pseudo féministe de circonstance en soulignant que les lascars, à l'époque, évoquaient leurs copains, les amis, en oubliant de nommer au moyen d'artifices grammaticaux périlleux les copines et les amies, nous considérons que sui-généris celles-ci participaient pleinement au mouvement de radicalisation de la contestation d'alors, même si nous aussi pouvons regretter, en passant, que nos copines et autres amies n'aient pas été expressement désignées dans le "style du tract"...
Mais cette étourderie stylistique devrait-elle faire oublier le fond?
Les jeux, les rencontres amoureuses du moment, la vie et les rapports qui s'en trouvaient transformés par la pratique de la théorie et la théorisation naissante de la pratique devraient ici constituer une réponse suffisante à de tels détracteurs(trices) dont on peu dire que s'ils(elles) ont été présent(e)s en 86 ou en 2006, leurs contributions de puristes ont été souvent râres ou insignifiantes comme en témoignent leurs observations relatives au texte précedemment retranscrit ici "NOUS CRITIQUONS"...des mêmes LASCARS.
(Sans ajouts, retranchements ou aucune correction typo ou autre)
Ajoutons enfin, que le LEP était constitué majoritairement de "lascars" et de bien peu de "lascardes", la mixité dans cette filière étant plutôt mince, il s'est trouvé que nos "lascars" qui parlaient/écrivaient alors en leur nom seul étaient essentiellement des mecs du LEP.
Les "meufs", quant à elles, celles qui brillèrent à leurs cotés n'étaient généralement pas de ce fameux LEP. Neanmoins elles surent dans le moment même et y compris par la suite, donner toute l'étendue de leur mesure dans les années qui suivirent, avec brio et autre superbe.
Il s'agira bien ici d'évoquer cette significative absence de "ce brio et de cette superbe" qui auront si dramatiquement fait défaut à nos féministes de circonstance dans un mouvement récent en particulier qui,
en traficottant la construction grammaticale supposent
ainsi s'affranchir à bon compte
sinon pour presque rien
DU VIEUX MONDE QUI ENCORE LES GOUVERNE!
Edith Raff/Stephane.Kerfanto/Peter Mortimer/Claude Réno/ et tous les autres pôtes de N.I , rédacteur(trice)s du blog ou non! ...
Pour/ LES AMIS DU NEGATIF A L'OEUVRE
< http://nosotros.incontrolados.over-blog.com >

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 08:52


TRAVAILLEURS DE L’USINE EXACOMPTA, DES PTT, DE L’ANPE... TRAVAILLEURS DU
10° ARRONDISSEMENT, DE PARIS, DE FRANCE ET D’AILLEURS...

 

Nous sommes les élèves du LEP d’électronique, à un jet de boulon d’ici, vos fils. Aujourd’hui nous sommes dans la rue comme les étudiants. Mais pas exactement pour les
mêmes raisons qu’eux.


Ils se battent contre la sélection dans le cadre de l’université.
 

 

Nous, nous nous battons contre la sélection de l’école, mais surtout
contre la ségrégation sociale, contre la misère !

 

A l’école on nous parle sans cesse de l’entreprise, on nous propose d’y faire des stages, des visites comme au zoo, comme si c’était quelque chose de sympa, de naturel et qu’on avait le choix. On est venu vous demander votre avis et vous donner le notre.


Alors comment ça va dans l’usine,

qu’ils appellent joliment
"l’entreprise" ?

 

Ca boume ? C’est sympa ? La paye est bonne ? Les machines silencieuses ?

le singe est cool ?
 

 

Répondez-nous!


Sinon on va s’imaginer que la taule c’est infect, qu’on s’y emmerde, qu’on paume sa vie, que c’est désespérant, dégueulasse...!


Et ne nous dites pas le contraire, on vous croirait pas, on voit quelle tête vous tirez quand vous rentrez le soir, vous nous regardez même pas, vous allumez la télé, vous bouffez, vous soufflez un peu, vous vous couchez.
 

 

On sadresse à vous car il y a quelques années, vous étiez à notre place, et ces années, vous êtes payés pour savoir combien elles ont filé vite ! dans un an, deux, trois, c’est notre tour, alors on se renseigne pour n’être pas déçus plus tard.


Alors, vous voulez pas sortir ? Qu’estce qui se passe ? Vous trouvez que tout va bien ?
Ou peutêtre que vous n’avez pas de revendications précises ? Hein ? C’est ça ? on va vous dire, un secret, nous non plus !


Et justement, c’est la meilleure!

Celle qui les emmerde le plus. car là ils peuvent pas nous couillonner. Ce qui nous fait chier c’est un bloc, on peut pas faire le détail! Vous dites : "C’est irresponsable, vous ne gagnerez rien..." Vous vous trompez : on a déjà gagné, nous nous sommes trouvés, nous avons communiqué entre nous, nous avons réinventé pour nous l’amitié, la fraternité,
l’activité...

 

On a rigolé, comme rarement ! C’est énorme !
Nous sommes dangereux, nous devenons intelligents!


Alors, les gars, les filles, vous voulez pas venir avec nous ?

C’est dans l’air ? Vous ne le sentez pas ? Vous n’entendez rien ?

 

C’est à cause des machines.

 

TROP DE BRUIT, TROP DE FUMEE ! ARRETEZLES!

DESCENDEZ DANS LA RUE !


La première usine à descendre soutenir la jeunesse, ça fera un choc,
dans dix ans encore on s’en souviendra :

 

"c’est eux ! c’est les premiers qui sont descendus !".


Vous savez ce qui les fait chier ; ils se disent

ILS DESCENDENT... ILS REMONTERONT JAMAIS...


Parce que vous ne dites rien, ils croient que vous ne direz jamais rien !Que c’est fini, qu’ils vous ont baisés ! Montrez leur que c’est eux, les cocus de l’Histoire ! Descendez qu’on s’explique ! On est de l’autre côté du mur, sans patrons, sans partis, sans syndicats, libres comme les chevaux.


Venez parlez avec nous. Sinon on va se faire ramasser ! On vous attend !

 

hep ! on a besoin de papier !



DES LASCARS DU LEP ELECTRONIQUE DECEMBRE 86

____________________________

 

(*) Ils avaient bien raison les Lascars: 24 ans après leur action, leurs tracts  sont encore dans toutes les têtes !)


(**): Cet autre tract, excellent intitulé « Nous critiquons » accompagné de quelques vidéo des lascars et des évènements de Décembre 86 est visible là:

http://descendre-de-l-arbre.over-blog.com/article-redite-de-reedition-sans-reddition-58654666.html

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:23

"Il est urgent de soutenir les compagnons incarcérés et de protester contre cette répression aveugle." .... .

 

 

Aveugle? Pas pour tous les borgnes!!!

 

http://photomaniak.com/upload/out.php/i478825_Sanstitreaa900.jpg


Nous préférons nous référer aux textes publiés et ou relayés sur nosotros.incontrolados et aux commentaires de ceux-ci plutôt que de devoir abonder dans le sens "étrange et baisard" qui nous invite  à  -"Il est urgent de soutenir les compagnons incarcérés et de protester contre cette répression aveugle." .... .

 

Comme s'il se trouvait, bonnards niais, auteurs de cette tirade infame  "une répression éclairée" contre laquelle il n'y aurait rien à dire et seulement d'obtempérer : -"Voici la vérité: à genoux!!!" .

 

Derrière ces appels à une solidarité sélective se profile le discours néo-répressif de la gente "bien-pensante" suant de trouille dans ses basketts  "Nike"....

 

Cette considération en dit assez ce nous semble pour conforter nos défiances et inviter d'autres à se tâter aussi....

 

Alors nous on s'tâte mais sans oeufs!!!

___________

 

 

 

 

 

(Les bâtisseurs d'Abîmes)

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